France : énième retard (et surcoût) pour l'EPR nucléaire de Flamanville

Archives : le réacteur nucléaire de nouvelle génération EPR en construction sur le site EDF de Flamanville (France), le 26/11/2009
Archives : le réacteur nucléaire de nouvelle génération EPR en construction sur le site EDF de Flamanville (France), le 26/11/2009   -  Tous droits réservés  CHRISTOPHE ENA/AP2009
Par Olivier Peguy  avec AFP, AP

EDF a annoncé un nouveau report dans le chantier de l'EPR de Flamanville. Ce réacteur nucléaire de nouvelle génération accumule les déboires et les surcoûts.

EDF a annoncé un  nouveau report dans le chantier de l'EPR de Flamanville. Ce réacteur nucléaire de nouvelle génération accumule les déboires et les surcoûts.

En France, EDF a annoncé ce mercredi un nouveau report dans le chantier de l'EPR de Flamanville. La construction de ce réacteur nucléaire de nouvelle génération était censé être terminée à la fin de cette année. Finalement, ce ne sera pas avant mi-2023.

Le groupe EDF annonce également que le coût final est, lui aussi, révisé : 12,7 milliards d'euros, au lieu de 12,4.

La construction a début en 2007 et devait initialement durer 5 ans. Mais le chantier a été affecté par de nombreux déboires. Le montant des travaux aura quasiment été multiplié par 4.

Les annonces de mercredi tombent mal pour le président français, Emmanuel Macron, qui mise sur l'énergie atomique. Il envisage la construction de plusieurs mini-centrales nucléaires.

Deux candidats à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon et l'écologiste Yannick Jadot ont réagi à ce nouveau retard pour Flamanville, dénonçant un "fiasco".

Les partisans du nucléaire disent que cette énergie est moins polluante que l'énergie fossile.

Mais les détracteurs soulignent notamment la nocivité des déchets nucléaires sur le long terme.

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