Sanctions économiques, point sur le terrain, réactions internationales...Euronews vous informe sur les derniers développements en Ukraine.
Un journaliste américain, ayant notamment travaillé pour le New York Times, a été tué à Irpin, près de Kiev. Les bombardements se rapprochent de la frontière polonaise ; un centre d'entraînement militaire a été attaqué dans la région de Lviv, faisant au moins 35 morts ce dimanche matin. A Mikolaïv (sud), ville durement touchée ces derniers jours, au moins neuf personnes ont perdu la vie.
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Joachim Son-Forget, député français, présent en Ukraine

L'armée russe dit avoir tué des "mercenaires étrangers" à Yavoriv
L'armée russe a affirmé avoir tué des "mercenaires étrangers" lors de frappes dimanche contre "la localité de Staritchi et la base militaire de Yavoriv" dans l'ouest de l'Ukraine, près de la frontière polonaise.
"En conséquence de cette frappe, jusqu'à 180 mercenaires étrangers et une importante quantité d'armes étrangères ont été éliminés", a affirmé lors d'un briefing le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, sans que ce chiffre ne puisse être confirmé de source indépendante.
Washington réagit à la mort du journaliste Brent Renaud
VIDÉO - La situation sur le terrain
Ce que l'on sait sur la mort d'un journaliste américain près de Kyiv
"Nous étions partis filmer des réfugiés en train de quitter la zone. On est montés dans une voiture, quelqu'un a proposé de nous emmener de l'autre côté du pont", a-t-il déclaré. "On a passé un checkpoint et ils se sont mis à nous tirer dessus. Le conducteur a fait demi-tour et ils ont continué à tirer", a-t-il ajouté, sans préciser de quel camp pouvaient venir les tirs.
Brent Renaud, également écrivain, était originaire de Little Rock, dans l'Etat de l'Arkansas, selon le site internet de la Fondation Nieman pour le journalisme, liée notamment à l'université de Harvard, qui lui avait accordé une bourse en 2019.
Il avait travaillé sur de nombreux projets de films documentaires avec son frère Craig, et couvert des sujets aussi divers que la crise des réfugiés en Amérique centrale, les soubresauts politiques en Egypte et la lutte contre l'extrémisme en Afrique et au Moyen-Orient.
Ensemble, ils avaient notamment remporté en 2015 le prix Peabody pour une série documentaire sur une école pour enfants en difficulté à Chicago.
Condamnations européennes après l'enlèvement d'un nouveau maire
Le président du Conseil européen Charles Michel a lui aussi condamné "dans les termes les plus forts le bombardement aveugle par la Russie de civils en Ukraine ainsi que l'enlèvement par la Russie des maires de Melitopol et Dniproroudné et d'autres Ukrainiens".
250 manifestants contre la guerre arrêtés en Russie
Plus de 250 personnes manifestant dimanche contre l'opération militaire russe en Ukraine ont été arrêtées à travers la Russie, selon une ONG.
"Au moins 268 personnes ont déjà été arrêtées dans 23 villes", a rapporté sur son site OVD-Info, une ONG spécialisée dans le suivi des manifestations.
Des journalistes de l'AFP ont vu plusieurs manifestants être arrêtés manu militari à Moscou et à Saint-Pétersbourg, la deuxième ville du pays.
A Moscou, quelques dizaines de personnes ont bravé l'interdiction de manifester en se rassemblant sur la place du Manège, près du Kremlin. Plusieurs policiers avaient tracé la lettre "Z" sur leur casque, un signe de reconnaissance exprimant un soutien aux soldats russes déployés en Ukraine.
Malgré l'interdiction, des manifestants se rassemblent quotidiennement en Russie pour dénoncer l'intervention militaire en Ukraine. Bien qu'ils soient d'ampleur limitée, la simple tenue de ces rassemblements est notable, tant la répression est forte.
Ceux qui manifestent s'exposent systématiquement à des amendes, voire à un emprisonnement. Dimanche dernier, plus de 5000 manifestants ont été arrêtés.
Les frappes russes ont fait plus de 2000 morts à Marioupol
Plus de 2100 habitants de Marioupol, ville portuaire assiégée dans le sud-est de l'Ukraine, ont été tués depuis le début de l'offensive russe, a annoncé dimanche la mairie de la ville.
"Les occupants frappent cyniquement et délibérément des bâtiments résidentiels, des zones densément peuplées, détruisent des hôpitaux pour enfants et infrastructures urbaines (...). A ce jour, 2187 habitants de Marioupol ont péri dans les attaques russes", a indiqué la mairie de Marioupol sur Telegram.
Le point à 13h
Un centre d'entraînement militaire pris pour cible près de la frontière polonaise : au moins 35 morts
Au moins neuf morts lors de bombardements à Mykolaïv
Neuf personnes ont été tuées dans des frappes russes sur la ville portuaire de Mykolaïv, proche d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, a indiqué dimanche le gouverneur de cette région sur Telegram.
"Neuf personnes sont mortes dans les bombardements de ces connards", a écrit Vitali Kim, sans autre précision dans l'immédiat.
La ville de Mykolaïv, située à environ 130 km à l'est d'Odessa, subit d'intenses bombardements depuis plusieurs jours. Samedi, les frappes avaient notamment touché des zones d'habitation, y compris un centre de cancérologie et un hôpital ophtalmologique.
Un nouveau maire enlevé
Ankara demande l'aide de Moscou pour faire évacuer ses ressortissants de Marioupol
La Turquie a appelé la Russie à l'aide pour évacuer ses citoyens coincés dans la ville assiégée de Marioupol en Ukraine, a annoncé dimanche le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu devant la presse.
"Nous avons appelé hier (le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov) et nous lui avons demandé son aide pour l'évacuation de nos citoyens", a-t-il précisé.
Les autorités ukrainiennes ont indiqué ce week-end que la mosquée de Marioupol, où sont réfugiés environ 80 civils dont plusieurs dizaines de Turcs, avait été visée par les forces russes qui encerclent la ville. Ils ont ensuite été contredits par l'un des représentants de la communauté musulmane de la ville.
Les habitants espèrent toujours l'arrivée dimanche d'un convoi d'aide humanitaire, resté plus de cinq heures bloqué à un barrage russe samedi. Quelque 1582 civils ont été tués et enterrés dans des fosses communes de ce port stratégique du sud-est, selon le chef de la diplomatie ukrainienne.
Les Russes tentent d'encercler Kiev
Les troupes russes cernent de plus en plus Kiev: présentes dans les faubourgs de la capitale, elles cherchent à éliminer les défenses à l'ouest et au nord de la ville pour la "bloquer", selon l'état-major ukrainien.
Les Ukrainiens ont accusé samedi les soldats russes d'avoir tué vendredi sept civils dont un enfant qui empruntaient un couloir d'évacuation près de la capitale.
A Vassylkiv, au sud de Kiev, des roquettes russes ont "complètement détruit" l'aéroport local et un terminal pétrolier également touché a pris feu, selon les Ukrainiens. Dans le Sud, la ville portuaire de Mykolaïv proche d'Odessa a été bombardée dans la nuit.
Dimanche, le maire d'Ivano-Frankivsk, ville située à une centaine de kilomètres au sud de Lviv, a affirmé qu'une "frappe" avait visé tôt dans la matinée l'aéroport de cette localité.
L'Ukraine sur la deuxième marche des jeux paralympiques
L'Ukraine a décroché au total 29 médailles (dont 11 en or), en biathlon et en ski de fond. Une performance au regard de la situation personnelle dans laquelle se trouvaient nombre de sportifs.
Une athlète ukrainienne a appris que son père, soldat, avait été fait prisonnier par les Russes. Une autre a remporté une médaille d'or quelques jours après avoir découvert que son logement à Kharkiv avait été bombardé.
"Concourir ici à un tel niveau, tout en sachant que sa famille et son pays sont attaqués, c'est tout simplement incroyable", a déclaré samedi Andrew Parsons.
La Chine, pays hôte, s'est affirmée comme une nouvelle puissance des para-sports d'hiver. Avec 61 médailles au total (dont 18 en or), elle est première au classement devant l'Ukraine et le Canada.
Ankara demande l'aide de Moscou pour faire évacuer ses ressortissants de Marioupol
La Turquie a appelé la Russie à l'aide pour évacuer ses citoyens coincés dans la ville assiégée de Marioupol en Ukraine, a annoncé dimanche le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu devant la presse.
"Nous avons appelé hier (le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov) et nous lui avons demandé son aide pour l'évacuation de nos citoyens", a-t-il précisé.
Les autorités ukrainiennes ont indiqué ce week-end que la mosquée de Marioupol, où sont réfugiés environ 80 civils dont plusieurs dizaines de Turcs, avait été visée par les forces russes qui encerclent la ville. Ils ont ensuite été contredits par l'un des représentants de la communauté musulmane de la ville.
Il s'agit de la première réaction officielle du gouvernement turc depuis cette annonce.
9 morts dans un bombardement à Mikolaïv
"Neuf personnes sont mortes dans les bombardements de ces connards", a écrit Vitali Kim, sans autre précision dans l'immédiat.
La ville de Mykolaïv, située à environ 130 km à l'est d'Odessa, subit d'intenses bombardements depuis plusieurs jours. Samedi, les frappes avaient notamment touché des zones d'habitation, y compris un centre de cancérologie et un hôpital ophtalmologique, selon une journaliste de l'AFP sur place.
La ville est désormais désertée et la quasi-totalité des commerces fermés.
Des milliers de civils ont fui ces derniers jours vers Odessa, encore épargnée.
Une maire non élue prend la tête de Melitopol
Ce que l'on sait sur le bombardement d'un centre militaire dans la région de Lviv
Les bombardements ressentis en Pologne
Le point à 9H15 sur la situation en Ukraine
Les forces russes ont bombardé dimanche matin une base militaire dans la région de Lviv, située dans l'ouest de l'Ukraine près de la frontière polonaise et jusque-là relativement épargnée par le conflit, ont affirmé les autorités. Il s'agit de la base de Yavoriv, distante d'une dizaines de kilomètres de la Pologne, et utilisé conjointement par les forces de l'OTAN et ukrainienne.
"Les occupants ont mené une frappe aérienne sur le Centre international pour le maintien de la paix et la sécurité. D'après les informations préliminaires, ils ont tiré huit missiles", a déclaré l'administration régionale de Lviv dans un communiqué. Une information confirmée par l'armée ukrainienne sur son compte Twitter.
Notre envoyée spéciale, Anelise Borges, est actuellement présente à Liviv. Elle a entendu une forte explosion dans la nuit.
Par ailleurs, le maire d'Ivano-Frankivsk, ville située à une centaine de kilomètres au sud de Lviv, a affirmé qu'une "frappe" avait visé tôt dimanche l'aéroport de cette localité.
"Les explosions survenues ce matin sont dues à une frappe sur l'aéroport. Nous sommes en train d'établir l'ensemble des faits", a déclaré sur sa page Facebook Ruslan Martsinkiv.
Les Russes tentent d'encercler Kiev
Kiev, dont seules les routes vers le sud restent dégagées, est de plus en plus cernée par les soldats russes, qui ont détruit samedi l'aéroport avoisinant de Vassylkiv, selon les Ukrainiens.
Présentes dans les faubourgs, les troupes russes tentent de neutraliser les localités environnantes pour "bloquer" Kiev, selon l'état-major ukrainien.
Le ministère britannique de la Défense estime que les forces russes étaient samedi à 25 kilomètres de la capitale et qu'une colonne au nord de la ville s'était dispersée, renforçant l'idée d'une volonté d'encerclement. La présidence ukrainienne promet une "défense acharnée" de Kiev.
Marioupol toujours sous les bombes
L'armée russe continue de pilonner le sud du pays où la ville assiégée de Marioupol espère l'arrivée d'un convoi d'aide humanitaire.
Ce convoi est resté plus de cinq heures bloqué à un barrage russe samedi, et l'espoir était qu'il puisse parvenir à Marioupol ce dimanche, en provenance de Zaporojie via Berdiansk, a avancé samedi la vice-Première ministre ukrainienne Irina Verechtchouk.
L'enjeu est crucial pour Marioupol : cette cité portuaire stratégique, située dans le sud-est du pays entre la Crimée et le Donbass, est plongée dans une situation "quasi désespérée" selon Médecins sans frontières (MSF), manquant de vivres et privée d'eau, de gaz, d'électricité et de communications.
Mosquée bombardée à Marioupol: information démentie
Les Ukrainiens qui avaient annoncé qu'une mosquée de Marioupol abritant 80 civils avait été bombardée ont été démentis samedi par un responsable de cette institution. Le quartier de la mosquée était sous le feu mais la mosquée elle-même n'a pas été touchée, selon ce responsable.
Poutine dénonce des violations du droit humanitaire
Vladimir Poutine a accusé samedi les forces ukrainiennes de "violations flagrantes" du droit humanitaire, lors d'un appel téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz.
Le président russe a évoqué des "assassinats extrajudiciaires d'opposants", des "prises d'otages de civils" et leur "utilisation comme boucliers humains" ainsi que le déploiement d'armes lourdes dans des zones résidentielles, à proximité d'hôpitaux, d'écoles et de jardins d'enfants", a détaillé le Kremlin.
Ces accusations sont "des mensonges", a réagi la présidence française à la suite de cet échange.