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Un journaliste américain tué, bombardements dans la région de Lviv

Des soldats se couvrent de tirs d'artillerie à Irpin dans les faubourds de Kyiv, le 13 mars 2022
Des soldats se couvrent de tirs d'artillerie à Irpin dans les faubourds de Kyiv, le 13 mars 2022 Tous droits réservés  AP Photo/Felipe Dana
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Par Euronews
Publié le Mis à jour
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Sanctions économiques, point sur le terrain, réactions internationales...Euronews vous informe sur les derniers développements en Ukraine.

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Un journaliste américain, ayant notamment travaillé pour le New York Times, a été tué à Irpin, près de Kiev. Les bombardements se rapprochent de la frontière polonaise ; un centre d'entraînement militaire a été attaqué dans la région de Lviv, faisant au moins 35 morts ce dimanche matin. A Mikolaïv (sud), ville durement touchée ces derniers jours, au moins neuf personnes ont perdu la vie.

Live terminé

Joachim Son-Forget, député français, présent en Ukraine

Sur le réseau social Instagram, l'ancien député LREM, soutien depuis quelques mois d'Eric Zemmour, affirme être en Ukraine.
Il a posté, ce dimanche, une photo en compagnie d'une membre du Parlement ukrainien. On y voit le représentant de la 6e circonscription des Français établis à l'étranger en tenue militaire, apparemment relativement neuve. 
Capture écran / Instagram Joachim Son-Forget
Celui qui est également médecin en Suisse assure qu'il a traversé la frontière ukrainienne depuis près d'une semaine.
Joachim Son-Forget n'a été mandaté d'aucune mission diplomatique officielle. Dans une interview donnée à nos confrères de 20 Minutes, il avait dit avoir un objectif "général de soutien symbolique aux Ukrainiens" ainsi qu'un autre "d’aide du point de vue humanitaire".
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L'armée russe dit avoir tué des "mercenaires étrangers" à Yavoriv

L'armée russe a affirmé avoir tué des "mercenaires étrangers" lors de frappes dimanche contre "la localité de Staritchi et la base militaire de Yavoriv" dans l'ouest de l'Ukraine, près de la frontière polonaise. 


"En conséquence de cette frappe, jusqu'à 180 mercenaires étrangers et une importante quantité d'armes étrangères ont été éliminés", a affirmé lors d'un briefing le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, sans que ce chiffre ne puisse être confirmé de source indépendante.


Une base militaire, située à Yavoriv, près de la frontière polonaise a été bombardée dans la nuit. L'attaque a fait au moins 35 morts selon les autorités locales. L'endroit a servi ces dernières années de terrain d'entraînement aux forces ukrainiennes sous l'encadrement d'instructeurs étrangers, notamment issus de pays membres de l'Otan. 
L'infrastructure aurait été, d'après plusieurs journalistes locaux, convertie en un centre d'entraînement et de formation pour les nouvelles légions internationales, arrivées sur le sol ukrainiens ces derniers jours. 
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Washington réagit à la mort du journaliste Brent Renaud

Invité de l'émission Face The Nation, de la chaîne américaine CBS, le conseiller pour la Maison Blanche à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré que les Etats-Unis imposeront à la Russie les "conséquences appropriées". Il a précisé que cela ne se ferait qu'après discussion avec la partie ukrainienne pour "pour déterminer comment cela est arrivé"
Les autorités ukrainiennes ont rapidement accusé leurs ennemis russes d'avoir tiré sur les journalistes américains, mais l'origine des tirs était difficile à établir dans l'immédiat. 
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VIDÉO - La situation sur le terrain

Attaque d'une base militaire près de Lviv, avancée des forces russes autour de Kiev, Tchernihiv bombardée...Le point sur le terrain en vidéo.
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Ce que l'on sait sur la mort d'un journaliste américain près de Kyiv

Un journaliste de nationalité américaine a été tué par balles dans la région de Kyiv, à Irpin. Il s'agit de Brent Renaud, reporter et vidéaste ayant travaillé au New York Times.
Sur Twitter, Cliff Levy, rédacteur en chef adjoint du quotidien, a confirmé la nouvelle. Le NYT est "profondément attristé d'apprendre la mort d'un journaliste américain en Ukraine, Brent Renaud". Il a toutefois précisé que Brent Renaud n'était pas en mission pour le Times en Ukraine.
Il était accompagné au moment de sa mort d'un autre journaliste qui a lui aussi été blessé, visiblement plus légèrement. Il s'agit de Juan Arredondo, photojournaliste de 45 ans.
Dans une vidéo, réalisée par une journaliste italienne, il a expliqué que Brent Renaud et lui ont été pris pour cible  lors d'un passage à un checkpoint alors qu'il se rendait, en voiture, sur un lieu de reportage.

"Nous étions partis filmer des réfugiés en train de quitter la zone. On est montés dans une voiture, quelqu'un a proposé de nous emmener de l'autre côté du pont", a-t-il déclaré. "On a passé un checkpoint et ils se sont mis à nous tirer dessus. Le conducteur a fait demi-tour et ils ont continué à tirer", a-t-il ajouté, sans préciser de quel camp pouvaient venir les tirs.



 

Brent Renaud, également écrivain, était originaire de Little Rock, dans l'Etat de l'Arkansas, selon le site internet de la Fondation Nieman pour le journalisme, liée notamment à l'université de Harvard, qui lui avait accordé une bourse en 2019.


Il avait travaillé sur de nombreux projets de films documentaires avec son frère Craig, et couvert des sujets aussi divers que la crise des réfugiés en Amérique centrale, les soubresauts politiques en Egypte et la lutte contre l'extrémisme en Afrique et au Moyen-Orient. 


Ensemble, ils avaient notamment remporté en 2015 le prix Peabody pour une série documentaire sur une école pour enfants en difficulté à Chicago.


C'est le premier journaliste étranger mort depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février. 
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Zelenzky en visite dans un hôpital

Le président ukrainien s'est rendu, ce dimanche après-midi, dans un hôpital où il a rencontré des soldats blessés, selon des images publiés sur les réseaux sociaux du ministère de la Défense ukrainien. Une première depuis le début du conflit.
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Condamnations européennes après l'enlèvement d'un nouveau maire

Le gouverneur de la région de Zaporizhzhia, Oleksandr Staruckh, a accusé, dans un post Facebook, les forces russes d'avoir enlevé un nouvel édile. Il s'agirait cette fois-ci du maire de Dniprorudne (sud), Yevhen Matveyev.
L'information a été confirmée par le ministre de Affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba.
Il a estimé que "ne recevant aucun soutien local, les envahisseurs se tournent vers la terreur". Le ministre demande "à tous les États et organisations internationales de mettre fin à la terreur russe contre l'Ukraine et la démocratie".
Bruxelles a vivement condamné ces enlèvements. Josep Borrell, le patron de la diplomatie européenne les a qualifiés de "nouvelle attaque contre les institutions démocratiques en Ukraine" et "d'une tentative d'établir des structures gouvernementales alternatives illégitimes dans un pays souverain".

Le président du Conseil européen Charles Michel a lui aussi condamné "dans les termes les plus forts le bombardement aveugle par la Russie de civils en Ukraine ainsi que l'enlèvement par la Russie des maires de Melitopol et Dniproroudné et d'autres Ukrainiens".



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250 manifestants contre la guerre arrêtés en Russie

Plus de 250 personnes manifestant dimanche contre l'opération militaire russe en Ukraine ont été arrêtées à travers la Russie, selon une ONG.


"Au moins 268 personnes ont déjà été arrêtées dans 23 villes", a rapporté sur son site OVD-Info, une ONG spécialisée dans le suivi des manifestations.


Des journalistes de l'AFP ont vu plusieurs manifestants être arrêtés manu militari à Moscou et à Saint-Pétersbourg, la deuxième ville du pays.


A Moscou, quelques dizaines de personnes ont bravé l'interdiction de manifester en se rassemblant sur la place du Manège, près du Kremlin. Plusieurs policiers avaient tracé la lettre "Z" sur leur casque, un signe de reconnaissance exprimant un soutien aux soldats russes déployés en Ukraine.


Malgré l'interdiction, des manifestants se rassemblent quotidiennement en Russie pour dénoncer l'intervention militaire en Ukraine. Bien qu'ils soient d'ampleur limitée, la simple tenue de ces rassemblements est notable, tant la répression est forte.


Ceux qui manifestent s'exposent systématiquement à des amendes, voire à un emprisonnement. Dimanche dernier, plus de 5000 manifestants ont été arrêtés. 


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Les frappes russes ont fait plus de 2000 morts à Marioupol

Plus de 2100 habitants de Marioupol, ville portuaire assiégée dans le sud-est de l'Ukraine, ont été tués depuis le début de l'offensive russe, a annoncé dimanche la mairie de la ville. 


"Les occupants frappent cyniquement et délibérément des bâtiments résidentiels, des zones densément peuplées, détruisent des hôpitaux pour enfants et infrastructures urbaines (...). A ce jour, 2187 habitants de Marioupol ont péri dans les attaques russes", a indiqué la mairie de Marioupol sur Telegram.


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Le point à 13h

Un centre d'entraînement militaire pris pour cible près de la frontière polonaise : au moins 35 morts

Une base militaire près de la frontière polonaise dans l'ouest de l'Ukraine, jusque-là relativement épargné par les frappes russes, a été bombardée dans la nuit, faisant au moins 35 morts selon les autorités locales.
Cette base est située à Yavoriv, à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec la Pologne, pays membre de l'Otan. Elle a servi ces dernières années de terrain d'entraînement aux forces ukrainiennes sous l'encadrement d'instructeurs étrangers, notamment issus de pays membres de l'Otan. 
L'infrastructure aurait été, d'après plusieurs journalistes locaux, convertie en un centre d'entraînement et de formation pour les nouvelles légions internationales, arrivées sur le sol ukrainiens ces derniers jours.

Au moins neuf morts lors de bombardements à Mykolaïv

Neuf personnes ont été tuées dans des frappes russes sur la ville portuaire de Mykolaïv, proche d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, a indiqué dimanche le gouverneur de cette région sur Telegram.


"Neuf personnes sont mortes dans les bombardements de ces connards", a écrit Vitali Kim, sans autre précision dans l'immédiat.


La ville de Mykolaïv, située à environ 130 km à l'est d'Odessa, subit d'intenses bombardements depuis plusieurs jours. Samedi, les frappes avaient notamment touché des zones d'habitation, y compris un centre de cancérologie et un hôpital ophtalmologique.


Un nouveau maire enlevé

Le gouverneur de la région de Zaporizhzhia, Oleksandr Staruckh, a accusé, dans un post Facebook, les forces russes d'avoir enlevé un nouvel édile. Il s'agirait cette fois-ci du maire de Dniprorudne (sud), Yevhen Matveyev.
L'information a été confirmée par le ministre de Affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba. Il a estimé que "ne recevant aucun soutien local, les envahisseurs se tournent vers la terreur". Le ministre demande "à tous les États et organisations internationales de mettre fin à la terreur russe contre l'Ukraine et la démocratie".

Ankara demande l'aide de Moscou pour faire évacuer ses ressortissants de Marioupol

La Turquie a appelé la Russie à l'aide pour évacuer ses citoyens coincés dans la ville assiégée de Marioupol en Ukraine, a annoncé dimanche le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu devant la presse.


"Nous avons appelé hier (le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov) et nous lui avons demandé son aide pour l'évacuation de nos citoyens", a-t-il précisé.


Les autorités ukrainiennes ont indiqué ce week-end que la mosquée de Marioupol, où sont réfugiés environ 80 civils dont plusieurs dizaines de Turcs, avait été visée par les forces russes qui encerclent la ville. Ils ont ensuite été contredits par l'un des représentants de la communauté musulmane de la ville. 


Les habitants espèrent toujours l'arrivée dimanche d'un convoi d'aide humanitaire, resté plus de cinq heures bloqué à un barrage russe samedi. Quelque 1582 civils ont été tués et enterrés dans des fosses communes de ce port stratégique du sud-est, selon le chef de la diplomatie ukrainienne. 



Les Russes tentent d'encercler Kiev

Les troupes russes cernent de plus en plus Kiev: présentes dans les faubourgs de la capitale, elles cherchent à éliminer les défenses à l'ouest et au nord de la ville pour la "bloquer", selon l'état-major ukrainien.


Les Ukrainiens ont accusé samedi les soldats russes d'avoir tué vendredi sept civils dont un enfant qui empruntaient un couloir d'évacuation près de la capitale.


A Vassylkiv, au sud de Kiev, des roquettes russes ont "complètement détruit" l'aéroport local et un terminal pétrolier également touché a pris feu, selon les Ukrainiens. Dans le Sud, la ville portuaire de Mykolaïv proche d'Odessa a été bombardée dans la nuit.


Dimanche, le maire d'Ivano-Frankivsk, ville située à une centaine de kilomètres au sud de Lviv, a affirmé qu'une "frappe" avait visé tôt dans la matinée l'aéroport de cette localité.



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L'Ukraine sur la deuxième marche des jeux paralympiques

L'Ukraine a décroché au total 29 médailles (dont 11 en or), en biathlon et en ski de fond. Une performance au regard de la situation personnelle dans laquelle se trouvaient nombre de sportifs. 


Une athlète ukrainienne a appris que son père, soldat, avait été fait prisonnier par les Russes. Une autre a remporté une médaille d'or quelques jours après avoir découvert que son logement à Kharkiv avait été bombardé.


"Concourir ici à un tel niveau, tout en sachant que sa famille et son pays sont attaqués, c'est tout simplement incroyable", a déclaré samedi Andrew Parsons.


La Chine, pays hôte, s'est affirmée comme une nouvelle puissance des para-sports d'hiver. Avec 61 médailles au total (dont 18 en or), elle est première au classement devant l'Ukraine et le Canada.




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Ankara demande l'aide de Moscou pour faire évacuer ses ressortissants de Marioupol

La Turquie a appelé la Russie à l'aide pour évacuer ses citoyens coincés dans la ville assiégée de Marioupol en Ukraine, a annoncé dimanche le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu devant la presse.


"Nous avons appelé hier (le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov) et nous lui avons demandé son aide pour l'évacuation de nos citoyens", a-t-il précisé.


Les autorités ukrainiennes ont indiqué ce week-end que la mosquée de Marioupol, où sont réfugiés environ 80 civils dont plusieurs dizaines de Turcs, avait été visée par les forces russes qui encerclent la ville. Ils ont ensuite été contredits par l'un des représentants de la communauté musulmane de la ville. 


Il s'agit de la première réaction officielle du gouvernement turc depuis cette annonce.




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9 morts dans un bombardement à Mikolaïv

Neuf personnes ont été tuées dans des frappes russes sur la ville portuaire de Mykolaïv, proche d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, a indiqué dimanche le gouverneur de cette région sur Telegram.

"Neuf personnes sont mortes dans les bombardements de ces connards", a écrit Vitali Kim, sans autre précision dans l'immédiat.


La ville de Mykolaïv, située à environ 130 km à l'est d'Odessa, subit d'intenses bombardements depuis plusieurs jours. Samedi, les frappes avaient notamment touché des zones d'habitation, y compris un centre de cancérologie et un hôpital ophtalmologique, selon une journaliste de l'AFP sur place.


La ville est désormais désertée et la quasi-totalité des commerces fermés. 


Des milliers de civils ont fui ces derniers jours vers Odessa, encore épargnée. 



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Une maire non élue prend la tête de Melitopol

Selon les autorités de la région de Zaporizhzhia, une nouvelle maire a été nommée à Melitopol. Galina Danilchenko, ancienne membre du Conseil municipale, a été choisie, sans élection, pour remplacer Ivan Fedorov.
Ce dernier a disparu depuis deux jours. Les autorités de Kyiv accusent les forces russes de l'avoir enlevé. Une manifestation a eu lieu samedi devant la mairie de la ville pour réclamer sa libération. 
Dans une vidéo diffusée par la télévision locale, Danilchenko a déclaré que sa « tâche principale est de prendre toutes les mesures nécessaires pour ramener la ville à la normale », en demandant à la population de « garder [son] sang-froid » et de « ne pas céder [aux] provocations ».
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Ce que l'on sait sur le bombardement d'un centre militaire dans la région de Lviv

Selon les autorités ukrainiennes, l'installation visée est située à Yaroviv. Il s'agit du Centre international pour le maintien de la paix et la sécurité, une structure utilisée conjointement par les forces ukrainiennes et celles de l'OTAN. 
Trente-cinq personnes sont mortes et 134 ont été blessées, selon un nouveau bilan fourni par le gouverneur de la région, Maxim Kozitsky. Un premier bilan avait fait état de neuf morts et 57 blessés.
Selon le ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov, "des instructeurs étrangers" y travaillent. Il n'a pas précisé s'ils étaient présents au moment des frappes. Reznikov a condamné une "nouvelle attaque terroriste" de la Russie. 
Yaroviv n'est distante que d'une vingtaine de kilomètres de la frontière polonaise et se trouve dans une zone encore considérée comme protégée des bombardements. Selon plusieurs témoignages sur les réseaux sociaux, les bombardements auraient été nettement ressentis jusque de l'autre côté de la frontière. 
L'infrastructure aurait été, d'après plusieurs journalistes locaux, convertie en un centre d'entraînement et de formation pour les nouvelles légions internationales, arrivées sur le sol ukrainiens ces derniers jours.
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Les bombardements ressentis en Pologne

Un ancien ambassadeur canadien en Ukraine, Roman Waschuk, a affirmé sur Twitter que des membres de sa famille, habitant de l'autre côté de la frontière, ont perçu les explosions. "Nos maisons ont tremblé et nos fenêtres ont vibré à cause de l'explosion", ont-ils dit.
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Le point à 9H15 sur la situation en Ukraine

Bombardements dans l'ouest du pays

Les forces russes ont bombardé dimanche matin une base militaire dans la région de Lviv, située dans l'ouest de l'Ukraine près de la frontière polonaise et jusque-là relativement épargnée par le conflit, ont affirmé les autorités. Il s'agit de la base de Yavoriv, distante d'une dizaines de kilomètres de la Pologne, et utilisé conjointement par les forces de l'OTAN et ukrainienne.



"Les occupants ont mené une frappe aérienne sur le Centre international pour le maintien de la paix et la sécurité. D'après les informations préliminaires, ils ont tiré huit missiles", a déclaré l'administration régionale de Lviv dans un communiqué. Une information confirmée par l'armée ukrainienne sur son compte Twitter.


Notre envoyée spéciale, Anelise Borges, est actuellement présente à Liviv. Elle a entendu une forte explosion dans la nuit. 


Par ailleurs, le maire d'Ivano-Frankivsk, ville située à une centaine de kilomètres au sud de Lviv, a affirmé qu'une "frappe" avait visé tôt dimanche l'aéroport de cette localité.


"Les explosions survenues ce matin sont dues à une frappe sur l'aéroport. Nous sommes en train d'établir l'ensemble des faits", a déclaré sur sa page Facebook Ruslan Martsinkiv.


Les Russes tentent d'encercler Kiev 

Kiev, dont seules les routes vers le sud restent dégagées, est de plus en plus cernée par les soldats russes, qui ont détruit samedi l'aéroport avoisinant de Vassylkiv, selon les Ukrainiens.


Présentes dans les faubourgs, les troupes russes tentent de neutraliser les localités environnantes pour "bloquer" Kiev, selon l'état-major ukrainien.


Le ministère britannique de la Défense estime que les forces russes étaient samedi à 25 kilomètres de la capitale et qu'une colonne au nord de la ville s'était dispersée, renforçant l'idée d'une volonté d'encerclement. La présidence ukrainienne promet une "défense acharnée" de Kiev. 


Marioupol toujours sous les bombes

L'armée russe continue de pilonner le sud du pays où la ville assiégée de Marioupol espère l'arrivée d'un convoi d'aide humanitaire.


Ce convoi est resté plus de cinq heures bloqué à un barrage russe samedi, et l'espoir était qu'il puisse parvenir à Marioupol ce dimanche, en provenance de Zaporojie via Berdiansk, a avancé samedi la vice-Première ministre ukrainienne Irina Verechtchouk.


L'enjeu est crucial pour Marioupol : cette cité portuaire stratégique, située dans le sud-est du pays entre la Crimée et le Donbass, est plongée dans une situation "quasi désespérée" selon Médecins sans frontières (MSF), manquant de vivres et privée d'eau, de gaz, d'électricité et de communications.


Mosquée bombardée à Marioupol: information démentie  

Les Ukrainiens qui avaient annoncé qu'une mosquée de Marioupol abritant 80 civils avait été bombardée ont été démentis samedi par un responsable de cette institution. Le quartier de la mosquée était sous le feu mais la mosquée elle-même n'a pas été touchée, selon ce responsable.


Poutine dénonce des violations du droit humanitaire 

Vladimir Poutine a accusé samedi les forces ukrainiennes de "violations flagrantes" du droit humanitaire, lors d'un appel téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz. 


Le président russe a évoqué des "assassinats extrajudiciaires d'opposants", des "prises d'otages de civils" et leur "utilisation comme boucliers humains" ainsi que le déploiement d'armes lourdes dans des zones résidentielles, à proximité d'hôpitaux, d'écoles et de jardins d'enfants", a détaillé le Kremlin. 


Ces accusations sont "des mensonges", a réagi la présidence française à la suite de cet échange.



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