Jérusalem, Doha, Téhéran... Effervescence diplomatique autour du nucléaire iranien

A g. : l'émissaire européen Enrique Mora et le négociateur iranien Ali Bagheri (Téhéran, le 27/03/2022) - A dr. : Le chef de la diplomatie US (Jérusalem, le 27/03/2022)
A g. : l'émissaire européen Enrique Mora et le négociateur iranien Ali Bagheri (Téhéran, le 27/03/2022) - A dr. : Le chef de la diplomatie US (Jérusalem, le 27/03/2022) Tous droits réservés Iranian Foreign Ministry via AP - AP Photo/Jacquelyn Martin, Pool)
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Par euronews avec AFP, AP
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Le chef de la diplomatie américaine en Israël Le négociateur européen à Téhéran Intense activité diplomatique ce dimanche autour du nucléaire iranien.

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Le chef de la diplomatie américaine en Israël, le négociateur européen à Téhéran... Intense activité diplomatique ce dimanche autour du nucléaire iranien.

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en visite en Israël, a tenté ce dimanche de rassurer les dirigeants de l'Etat hébreu, inquiets de la perspective d'un accord sur le nucléaire iranien.

L'accord en question est en fait celui de 2015, qui encadrait le programme nucléaire iranien en échange de la levée des sanctions. Un texte vidé de sa substance depuis la volte-face de Donald Trump en 2018.

S'exprimant aux côtés du Premier ministre israélien Yaïr Lapid, le Secrétaire d'Etat américain a indiqué que les Etats-Unis et Israël sont "tous les deux déterminés à ce que l'Iran n'acquière jamais l'arme nucléaire."

"Les États-Unis estiment qu'un retour à la pleine mise en oeuvre du Plan d'action global conjoint est le meilleur moyen de remettre le programme nucléaire iranien dans la boîte dans laquelle il se trouvait, mais dont il s'est échappé depuis que les États-Unis se sont retirés de cet accord", a ajouté Antony Blinken.

Ce qui bloque encore les discussions entre Iraniens et Occidentaux, c'est notamment la question des sanctions contre les Gardiens de la Révolution, bras idéologique du régime.

Washington veut maintenir les sanctions contre eux, y compris en cas d'accord.

Hors de question, répond Téhéran. C'est ce qu'a expliqué Sayyid Kamal Kharrazi, ancien ministre iranien des Affaires étrangères. Il s'exprimait depuis Doha au Qatar où se tenait un forum régional.

"Il faut comprendre que le Corps des gardiens de la Révolution islamique est une armée nationale. Et une armée ne peut pas être considérée comme un groupe terroriste. Ce n'est pas concevable, pas acceptable. C'est un point très important pour les Iraniens."

De son côté, le coordinateur de l'Union européenne chargé de superviser les pourparlers sur le nucléaire iranien, Enrique Mora, est arrivé ce dimanche à Téhéran.

"Nous devons conclure cette négociation. L'enjeu est important", a tweeté samedi le diplomate européen, indiquant déployer des efforts "pour combler les écarts restants" entre les positions des parties prenantes.

L'accord de Vienne s'est délité après le retrait unilatéral en 2018 de Washington, décidé par le président d'alors Donald Trump, rétablissant des sanctions contre l'Iran, qui en réaction s'est progressivement affranchi des limites imposées à son programme nucléaire.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a estimé samedi que la conclusion d'un accord était une "affaire de jours".

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