Mort de Mahsa Amini en Iran : le Parlement européen réclame des sanctions contre les responsables

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Par Euronews avec AFP
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Les eurodéputés demandent que soient ajoutées à la liste noire de l'UE toutes les personnes associées à la police des mœurs, cette autorité accusée d'avoir arrêté Mahsa Amini pour un voile mal porté et de l'avoir violemment battue durant sa détention.

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Le Parlement européen a réclamé ce jeudi de nouvelles sanctions contre les responsables iraniens de la mort de Mahsa Amini et contre les auteurs de la répression.

La police des mœurs ciblée

Les eurodéputés demandent que soient ajoutées à la liste noire de l'UE toutes les personnes associées à la police des mœurs, cette autorité accusée d'avoir arrêté Mahsa Amini pour un voile mal porté et d'avoir violemment battu la jeune femme durant sa détention.

Des sanctions déjà en œuvre

Le Parlement européen a également affirmé que les sanctions déjà prises "à l'encontre des dirigeants du Corps des gardiens de la révolution islamique ne doivent pas être levées".

L'UE avait mis en place des mesures restrictives pour sanctionner les violations graves des droits de l'Homme en Iran le 12 avril 2011. Des mesures supplémentaires ont été ajoutées le 23 mars 2012, notamment un embargo sur les équipements pouvant être utilisés pour la répression interne et sur les équipements pouvant être utilisés pour surveiller ou intercepter l'Internet et les communications téléphoniques sur les réseaux mobiles ou fixes. Ces sanctions sont en vigueur jusqu'en 2023.

Répression brutale en Iran

La mort de Mahsa Amini a entraîné un mouvement inédit de révolte en Iran, de nombreuses femmes se coupant les cheveux ou brûlant leur voile islamique pour demander la liberté .

Depuis mi-septembre, la répression du régime a été particulièrement sanglante se traduisant par des dizaines des morts et des centaines d'arrestations dans la plupart des régions d'Iran.

L'ONG Amnesty International a évoqué la mort en moins d'une semaine de 82 personnes dans la seule ville de Zahedan, dans le sud-est de l'Iran. L'organisation évoque des forces de sécurité iraniennes ouvrant le feu indistinctement sur des manifestants, des passants, des fidèles etc.

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