Engins volants : Pékin accuse à son tour Washington

Après avoir abattu quatre engins volants en moins de deux semaines, dont un ballon chinois accusé de faire de l'espionnage, Washington est à son tour dans le viseur de Pékin. Selon le porte-parole chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, depuis l'année dernière, plus de dix engins américains auraient survolé son pays. "Les États-Unis feraient mieux de réfléchir sur eux-mêmes et de changer de cap, plutôt que calomnier et de créer la confrontation".
Washington dément les accusations de Pékin
Les États-Unis démentent avoir espionné la Chine : "Toute affirmation selon laquelle le gouvernement américain utilise des ballons espions au-dessus de la Chine est fausse" assure la Maison Blanche. La Chine tente selon elle de "limiter les dégâts" après avoir "violé la souveraineté de plus de 40 pays" avec des ballons espions.
Après avoir découvert puis abattu un ballon chinois, le 4 février 2023, les États-Unis ont annulé la visite à Pékin du Secrétaire d'État américain Antony Blinken, dont beaucoup espéraient pourtant qu'elle permettrait de freiner la dégradation des relations entre les deux pays.