Face aux manifestants serbes, l'OTAN renforce les mesures de sécurité autour d'une mairie du Kosovo où les violences ont fait des dizaines de blessés.
Des soldats de maintien de la paix de l'Otan déploient du fil de fer barbelé autour d'une marie du Nord du Kosovo.
Les violences ont fait lundi 80 blessés parmi les soldats de la Kfor et les manifestants qui réclament le retrait des fonctionnaires albanais de la mairie et de la police kosovare.
La communauté serve est largement majoritaire dans quatre villes du Kosovo et ne reconnaît pas l'autorité de Pristina.
Les Serbes y sont fidèles à Belgrade et ont largement boycotté les élections d'avril de 4 maires albanais : seuls 3,5 % des électeurs avaient participé au scrutin.
Des fonctionnaires européens conduisent des entretiens, le président serbe et le Premier ministre kosovar pour tenter de désamorcer la crise.
Le Premier ministre kosovar Albin Kurti assure "travailler dur pour rechercher une porte de sortie."
La France et les Etats-Unis mettent en cause la responsabilité d'Albin Kurti dans l'aggravation des tensions alors que le Kremlin apporte son "soutien inconditionnel aux Serbes du Kosovo".
120 000 serbes vivent au Kosovo et Belgrade exige l'application d'un accord prévoyant la création d'une association des dix municipalités où ils sont majoritaires.