L'ex-Première ministre écossaise Nicola Sturgeon clame son "innoncence" après sa garde à vue

Nicola Sturgeon lors d'une interview effectuée en 2022
Nicola Sturgeon lors d'une interview effectuée en 2022 Tous droits réservés Jacquelyn Martin/Copyright 2022 The AP. All rights reserved.
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Par euronews avec AFP
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L'ex-dirigeante indépendantiste écossaise a été arrêtée ce dimanche dans le cadre d'une enquête sur le financement de son parti politique, le SNP. Elle a ensuite été relâchée.

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"Une femme de 52 ans a été arrêtée aujourd'hui, dimanche 11 juin 2023, en tant que suspecte dans le cadre de l'enquête en cours sur le financement et les finances du Parti national écossais", a annoncé la police écossaise. 

Il s'agit de Nicola Sturgeon, qui occupait les fonctions de Première ministre de l'Ecosse jusqu'à sa démission en février dernier.

Elle a été interrogée sous le régime de la garde à vue pendant environ sept heures et relâchée en attendant de nouveaux développements, a indiqué la police.

"Me retrouver dans la situation dans laquelle j'étais aujourd'hui, bien que je sois convaincue de n'avoir commis aucun délit, est à la fois un choc et très angoissant", a-t-elle déclaré dans un communiqué à l'issue de sa garde à vue.

"Je sais, sans l'ombre d'un doute, que je suis innocente de tout acte répréhensible", a-t-elle martelé.

Des perquisitions ont été effectuées dans plusieurs propriétés, notamment au domicile de Nicola Sturgeon et de son époux Peter Murrell, où une tente de police a été érigée dans le jardin, et au siège du SNP à Édimbourg, selon l'agence PA.

Début avril, Peter Murrell, qui était jusqu'à la mi-mars directeur général du SNP, a été arrêté dans le cadre de cette enquête, avant d'être remis en liberté le soir-même sans poursuites.

Quelques jours plus tard, c'est le trésorier du SNP, Colin Beattie, qui avait été interpellé. Il avait lui aussi été relâché sans que des charges ne soient retenues contre lui.

Les investigations portaient alors notamment sur l'utilisation de dons de 600 000 livres sterling (683 000 euros) collectés ces dernières années en vue d'organiser un nouveau référendum d'indépendance, projet dans l'impasse face au rejet de Londres.

Les médias ont aussi évoqué des questions sur un prêt qu'il aurait versé au parti.

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