Troisième jour de trêve à Gaza : plus d'aide humanitaire ?

Palestiniens retournant chez eux dans le nord de la bande de Gaza, 25/11/2023
Palestiniens retournant chez eux dans le nord de la bande de Gaza, 25/11/2023 Tous droits réservés MAHMUD HAMS/AFP or licensors
Tous droits réservés MAHMUD HAMS/AFP or licensors
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

En deux jours, près de 400 camions chargés d’aide humanitaire sont entrés dans la bande de Gaza. Pas encore assez pour répondre aux besoins d’une population exsangue selon les ONG.

PUBLICITÉ

L'accord de trêve entre le Hamas et les autorités israéliennes inclut aussi l'entrée d'aide humanitaire et de carburant à Gaza. Un total de 248 camions d'aide humanitaire sont donc entrés samedi dans la bande de Gaza. 61 ont livré de l'eau, des aliments et du matériel médical dans le nord du territoire, selon l'ONU.

A Rafah, les bouteilles de gaz se remplissent de nouveau, mais pour combien de temps ? Ce n'est pas assez estime Abu Mahmoud Qita, propriétaire d'une station-service :

"Qu'est-ce que 80 tonnes pour toute la bande de Gaza ? Ce n'est rien... Les boulangeries ont cessé de fonctionner dans la bande de Gaza, comme les restaurants et les cuisines. Les gens font cuire leur pain au bois."

"Cette trêve de quatre jours, nous prions Dieu pour qu'elle dure ou pour que la guerre prenne fin", témoigne Shams al-Babli, habitant de Gaza.

L'armée israélienne considère le tiers nord de la bande de Gaza comme une zone de combats. Elle a ordonné à la population de ne pas revenir.

Malgré cet avertissement, des milliers de Gazaouis déplacés ont profité de la pause dans les combats pour tenter de rentrer chez eux.

Sources additionnelles • AFP, AP

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Second jour de trêve entre Israël et le Hamas : l'aide humanitaire commence à arriver massivement

Trève dans la bande de Gaza : des milliers de gazaouis tentent de rentrer chez eux

"Qu'ont fait mes enfants pour être réduits en morceaux ?" : témoignages déchirants des Gazaouis