Pour les milieux économiques, l'avènement des populismes à travers le globe signifie une chose : l'incertitude va perdurer.
Le dictionnaire d’Oxford a fait du terme “post-vérité” le mot international de l’année. Ses éditeurs l’ont défini comme “*un adjectif relatif à des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l‘émotion et aux opinions personnelles.*“
Son concurrent, le dictionnaire Collins, a lui choisi “Brexit” comme mot de l’année, après avoir ajouté à sa sélection le nom “trumpisme”. Celui-ci est défini comme “*les politiques défendues par le politicien américain Donald Trump, impliquant notamment un rejet de l’establishment politique actuel, la défense vigoureuse des intérêts nationaux américains,“ ou encore comme “une déclaration controversée ou choquante attribuée à Donald Trump.*“
Le référendum au Royaume-Uni et l‘élection américaine ont mis en évidence le mécontentement public et le problème des inégalités. Si rien n’est fait, d’autres mots pourraient émerger du référendum en Italie comme de la course à l’Elysée en France, mais le terme “incertitude“ devrait perdurer et leur rester associé.
The links between politics and economics are a two-way street. #GlobalShiftspic.twitter.com/ot1f16M22g
— David Lipton (@Lipton_IMF) 16 novembre 2016