EventsÉvènementsPodcasts
Loader
Suivez-nous
PUBLICITÉ

La Libye, une manne pétrolière de l'Europe en sursis ?

La Libye, une manne pétrolière de l'Europe en sursis ?
Tous droits réservés 
Par Anne-Lise Fantino
Publié le
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L'escalade des violences en Libye fait planer des incertitudes sur le marché pétrolier.

PUBLICITÉ

La perspective d'un conflit durable en Libye laisse craindre des effets sur le marché pétrolier.

Le pays exporte quatre cinquièmes de sa production de brut vers les pays de l'Union : en premier lieu vers l'Italie, à hauteur d'un tiers, 14 % vers l'Allemagne, talonnée par la France et l'Espagne, où partent près de 10 % de l'or noir.

La Chine et les Etats-Unis font aussi partie des Etats destinataires de l'hydrocarbure, tout comme plusieurs autres pays d'Asie, et le Brésil.

Mais cette manne a chuté de plus de 290 millions d'euros au mois de mars, par rapport au début de l'année, alors que la production de brut s'est envolée de 23 000 barils supplémentaires par jour, au mois de février, d'après les chiffres de l'OPEP.

La Libye détient 38 % des réserves pétrolières du continent africain, et représente 11 % de la consommation européenne.

La compagnie britannique BP et l'Italien ENI ont prévu des forages d'exploration en Libye au premier trimestre, d'autres entreprises comme Total et Repsol pourraient aussi poursuivre leurs activités dans le pays.

Si les terminaux pétroliers sont épargnés par les affrontements, les exportations avaient été suspendues pendant plusieurs semaines, en juin dernier, après des opérations menées par les forces du maréchal Haftar sur des terminaux pétroliers.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

G20 : la création d'une taxe sur les super-riches déja contestée par les Etats-Unis

Pays-Bas : de l'électricité grâce à l'énergie marémotrice dans la mer des Wadden

Les producteurs de champagne vont réduire leur récolte face à la baisse de la demande