Une exposition pour ne pas oublier

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Par Grégoire Lory
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A travers une exposition la Maison de l'histoire européenne aborde la question de l’absence, de la douleur et de la mémoire.

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Rappeler la réalité de la guerre, voilà l'objectif de l'exposition Traces sans voix à Bruxelles. Yevheniia Hasai a fait le déplacement pour livrer son témoignage. Avec sa famille elle a fui l'Ukraine. Elle fait désormais partie des personnes déplacées par les conflits. "J'ai perdu ma ville natale, j'ai perdu le contact avec un grand nombre d'amis et de proches", précise-t-elle. 

Exposition Traces sans voix

Yevheniia est en Belgique avec 17 autres étudiants qui ont apporté des objets personnels, symboles de ces souvenirs de conflits. Ces pièces ont ensuite été illustrées par l'artiste Guglielmo Manenti. Plusieurs guerres ont touché la famille de Yevheniia. Elle a décidé d’exposer une photo du mariage de ses grands-parents en 1939 au début de la Seconde Guerre mondiale. Désormais elle pense à l'avenir de son pays. "J'espère que les politiciens vont essayer de résoudre ce conflit et aideront l'Ukraine à devenir, peut-être, prochainement membre de l'Union européenne", glisse-t-elle avec espoir.L'exposition Traces sans voix est ouverte jusqu'au 14 octobre à la Maison de l'histoire européenne.

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