Les deux partenaires se disent prêts à intensifier les négociations mais le Royaume-Uni refuse de demander une prolongation de la période de transition.
Pour la première fois le Premier ministre britannique, Boris Johnson, s'implique directement dans les négociations entre l'UE et le Royaume-Uni. La visioconférence à haut niveau avec les présidents du Conseil européen, de la Commission européenne et du Parlement européen doit permettre de relancer les négociations dans la perspective d’un accord d’ici la fin de l’année.
Les discussions sont dans l'impasse depuis plusieurs semaines. Le Royaume-Uni a rappelé formellement qu'il ne comptait pas demander une prolongation de la période de transition. Un message bien reçu par l’Union européenne. Mais le temps presse et les divergences restent inchangées sur la coopération judiciaire, sur la politique de la pêche et sur les garanties de concurrence équitable en matière de politique sociale et fiscale.
Pour le chercheur du Centre for European reform, Sam Lowe, l’objectif pour Boris Johnson est de présenter à son aile eurosceptique une victoire politique sur l’UE . Pour cela les 27 devront faire un geste sur la pêche et sur les aides d’état. "Mais bien sûr lorsque vous vous plongerez dans les détails il faudra réaliser que pour conclure cet accord, le Royaume-Uni devra s'éloigner de façon significative de ses positions", ajoute-t-il. La question est de savoir qui fera un premier un pas vers l'autre.