Qu’est-ce que la période de réflexion pour les Commissaires européens ?

L'ancienne Commissaire européenne, Neelie Kroes, est accusée d'avoir mené des activités de lobbying pour l'entreprise Uber
L'ancienne Commissaire européenne, Neelie Kroes, est accusée d'avoir mené des activités de lobbying pour l'entreprise Uber Tous droits réservés Virginia Mayo/ASSOCIATED PRESS
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Par Jorge LiboreiroEuronews
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Cette mesure doit empêcher les anciens Commissaires européens de faire profiter des entreprises privés de leurs contacts privilégiés avec l'institution.

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Après les révélations des "Uber Files", l’UE est de nouveau confrontée à des questions sur le rôle de ses anciens représentants auprès d’entreprises privées.

La fuite massive de documents et de courriels internes montre que Neelie Kroes, ancienne Commissaire européenne chargée de la Stratégie numérique et de la Concurrence, a fait pression en faveur de l’entreprise Uber.

La responsable néerlandaise nie cependant tout acte répréhensible.

Les accusations portent sur les activités menées par Neelie Kroes pendant la période dite de "réflexion".

Cet intervalle interdit aux anciens Commissaires européens de s'engager dans des activités professionnelles, rémunérées ou non, qui impliquent "des actions de lobbying" avec la Commission et ses services.

Selon les documents, en mai 2016, alors que sa période de réflexion était sur le point d'expirer, Neelie Kroes expliquait à un cadre d'Uber qu'elle essayait d'organiser une réunion entre l'entreprise et un commissaire européen.

"Notre relation avec NK [Neelie Kroes] est hautement confidentielle", a écrit Mark MacGann, ancien lobbyiste en chef d'Uber en Europe, dans un courriel adressé à ses collègues. "Son nom ne devrait jamais figurer sur un document".

Les ONG condamnent la relation étroite entre l’ancienne responsable et l'entreprise. Elles soulignent aussi que cet épisode est loin d'être le premier scandale de lobbying dans les institutions européennes.

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