Les 27 étudient la possibilité de sanctionner les responsables de violences à l’encontre des Palestiniens en Cisjordanie. Selon une ONG israélienne, 255 Palestiniens, y compris des enfants, seraient morts dans ces représailles.
L'Union européenne envisage d'imposer des sanctions contre les colons israéliens coupables de violences en Cisjordanie. Ces mesures pourraient prendre la réforme d'une interdiction de visa et d'un contrôle plus strict des produits issus des colonies israéliennes.
Depuis les attaques terroristes du Hamas début octobre contre Israël, les actions contre les Palestiniens se sont multipliées : destruction d'écoles, de maisons et expulsions forcées des terres. Selon une ONG israélienne, 255 Palestiniens y compris des enfants sont morts au cours de cette période.
Certains pays membres de l'UE dont la France, la Belgique et l'Irlande se disent prêts à sanctionner les responsables de façon unilatérale en cas d'impasse au niveau européen.
"Nous devons prendre des mesures pour démontrer à la fois symboliquement et concrètement notre opposition à ce qui se passe actuellement en Cisjordanie", insiste Micheal Martin, ministre irlandais des Affaires étrangères.
Il semble peu probable que les 27 s'entendent sur des sanctions de cette nature car l'unanimité est requise en la matière, et ce même si le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrel, a dénoncé à plusieurs reprises les violences commises par les colons israéliens.
Les Etats-Unis envisagent aussi des mesures contre les responsables de ces actes.
"Même les Etats-Unis, même le département d'Etat sont allés jusqu'à dire : nous devons sanctionner les colons qui commettent des crimes violents aujourd'hui. Donc si les Etats-Unis et le département d'Etat peuvent le faire, alors ce serait décevant de constater le manque de capacité d'action si les Européens ne peuvent pas s'unir", estime Georg Riekeles, directeur du European Policy Centre.
Le train de sanctions envisagé par l'Union viserait également des hauts responsables du Hamas, le mouvement islamiste palestinien est déjà considéré comme une organisation terroriste par les 27.