Le Traité de Brest-Litovsk

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Par Euronews
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3 mars

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Une fois la révolution bolchévique d’octobre 1917 achevée, une des premières décisions de Lénine est de sortir la Russie de la guerre. Un armistice entre les Empires du centre et la Russie est signé début décembre, avant un cessez-le-feu formel le 15 décembre. Les négociations de paix débutent quelques jours avant Noël à Brest-Litovsk, une ville Biélorusse située près de la frontière avec la Pologne, en présence des ministres des Affaires étrangères Russe (Léon Trotski), Allemand (Richard von Kuhlman) et Austro-Hongrois (Ottokar Czernin).

Trouver un compromis entre puissances s’avère être très compliqué. Dans un premier temps, Trotski refuse de signer l’accord imposé par les Empires du centre, sous prétexte que les termes sont défavorables à la Russie. Mi-février 1918, la délégation russe quitte la table des négociations. Les combats reprennent brièvement sur le Front Est, mais la faiblesse de l’armée russe contraint rapidement Trotski à accepter les exigences de l’adversaire. Le 3 mars 1918, le Traité de Brest-Litovsk est conclu.

Les termes du Traité se révèlent hautement punitif pour la Russie. Le pays perd de vastes domaines agricoles de grande valeur économique comme Riga, la Lituanie, l’Estonie et une partie de la Ruthénie blanche. Les territoires cédés contiennent 90% des mines de charbon et un quart de la population de la Russie. Toujours selon les termes du Traité, les Allemands sont autorisés à exploiter ces terres afin de soutenir l’effort de guerre sur le Front Ouest. La Russie est également contrainte de reconnaître l’indépendance de l’Ukraine, de la Géorgie et de la Finlande.

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