Seconde bataille d’Ypres

Seconde bataille d’Ypres
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Par Euronews
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22 avril 1915

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Les troupes alliées sont totalement démunies lorsque les allemands répandent plus de 150 tonnes de chlore mortel le long de la ligne de front à Ypres. C’est en effet dans les Flandres, que l’armée du Kaiser utilise pour la première fois du gaz de combat toxique, issu d’une industrie chimique totalement intégrée au système militaro-industriel allemand.
Les bombardements de la ligne des Alliés commencent le 22 avril. Mais au lieu de lancer la riposte, les troupes au sol sont prises de panique quand un nuage de gaz jaune-verdâtre fond sur les premières lignes.

10 000 soldats français, dont de nombreuses unités de l’Armée d’Afrique du Nord, tiennent la ligne de front. Dix minutes après l’attaque, plus de la moitié des hommes périssent emportés par les effluves toxiques ; les autres, aveuglés et terrassés par des crises d’asphyxie, ne peuvent tenir leurs positions. Sans protection aucune, de nombreux soldats, pris de panique, s’enfuient… Environ 2 000 d’entre eux sont faits prisonniers. Canadiens, fêtant dans cet enfer leur baptême du feu, Belges tentent de reprendre le terrain perdu, mais les Allemands réussissent à percer une brèche la défense alliée.
L’efficacité de l’attaque chimique surprend les Allemands qui ne s’attendaient pas à un tel résultat. La guerre chimique fait sont entrée dans le vocabulaire militaire. Rapidement, le masque à gaz devient un équipement de base du paquetage des soldats…

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