En Afrique du Sud, des centaines de personnes ont défilé dans les rues du Cap pour dire ‘‘non aux violences xénophobes’‘ qui ont touché
En Afrique du Sud, des centaines de personnes ont défilé dans les rues du Cap pour dire ‘‘non aux violences xénophobes’‘ qui ont touché principalement les villes de Durban et Johannesburg au cours des trois dernières semaines, faisant sept morts selon un bilan officiel. Cette marche pour la paix a rassemblé des locaux et des immigrés.
Nous contribuons aussi à l'économie de ce pays.
‘‘Nous sommes unis, les Africains sont unis, dit ce Congolais. On ne devrait pas s’entretuer. Comme l’a dit le président Zuma, nous contribuons aussi à l‘économie de ce pays. Et il ne faut pas oublier que la majorité des étrangers sont des réfugiés. Donc nous disons : non au racisme, non aux violences xénophobes.’‘
Critiqué pour son inaction, le pouvoir sud-africain a décidé de sévir contre les fauteurs de troubles. Une opération conjointe de l’armée et de la police dans un foyer de travailleurs a abouti à l’arrestation de onze individus soupçonnés d’avoir pillé des magasins tenus par des étrangers. Des étrangers accusés de voler les emplois des Sud-Africains, sur fond de montée du chômage.
Ces violences xénophobes, récurrentes dans ce pays de 50 millions d’habitants, affectent l‘économie. Le gouvernement évalue les pertes à plusieurs milliards de rands.