Roumanie : crise politique sur fond d'accusation de corruption contre le Premier ministre

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Par Euronews avec Reuters, AFP
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Alors que Victor Ponta est dans le collimateur du parquet anti-corruption, le parlement a largement voté contre la levée de son immunité de chef du

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Alors que Victor Ponta est dans le collimateur du parquet anti-corruption, le parlement a largement voté contre la levée de son immunité de chef du gouvernement grâce à l’appui de sa large majorité de centre-gauche.

Victor Ponta se dit “innocent et victime d’une tentative de coup d‘État” de la part de l’opposition. Il a promis lors d’une conférence de presse “de présenter toutes les preuves et de démonter les accusations selon lui fabriquées par ses adversaires avec la complicité du Parquet anti-corruption alors qu’il a respecté les lois il y a huit ans”.

Le Premier ministre reste poursuivi pour faux, complicité d‘évasion fiscale et blanchiment d’argent du temps où il était avocat entre 2007 et 2011 mais pas pour la période où il était déjà au pouvoir.

Rival de Ponta et ardent défenseur de l’indépendance de la justice, le président conservateur Klaus Iohannis a de nouveau réclamé la démission du Premier ministre. Le chef de l‘État a également dénoncé le “vote irresponsable des députés” qui envoient un mauvais signal.

Une opinion partagée par cet analyste : “la corruption va probablement exploser, car d’autres membres du gouvernement vont se croire intouchables. De même, si ce gouvernement est encore en poste au printemps prochain lors du renouvellement du mandat de la présidente du parquet anti-corruption, cette dernière ne sera pas reconduite”.

Victor Ponta affiche sa confiance. Il assure que la motion de censure déposée par l’opposition pour vendredi sera rejetée et que ce vote mettra fin à la crise politique qui secoue le pays depuis une semaine.

In the EU's war on corruption, Romania's NDA is the standard-bearer. It just targeted the country's prime minister http://t.co/Ef1PLugdD1

— The Economist (@TheEconomist) 7 Juin 2015

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