Son impact sur l'économie réelle se fait toutefois attendre.
La circulation des liquidités s’améliore en zone euro. Le mois dernier, la croissance du crédit aux entreprises s’est encore accélérée pour atteindre son rythme le plus élevé depuis décembre 2011. Sur un an, elle s’affiche à 0,9% en février contre 0,6% en janvier. La tendance est la même pour les prêts aux particuliers.
Tous les indices tendent à démontrer que la hausse de l'activité économique est au mieux marginale.
“Toute augmentation des crédits bancaires sera probablement saluée par la Banque centrale européenne,“ estime Nick Parsons, stratégiste de la banque NAB. “Quant à son impact économique réel, c’est une toute autre question. Et tous les indices à ce stade tendent à démontrer que la hausse de l’activité économique est au mieux marginale.“
Raison pour laquelle la BCE a décidé de porter son programme de rachat d’actifs à 80 milliards d’euros par mois. Objectif : doper le crédit pour relancer la croissance économique et l’inflation. L’inflation qui, comme en février, elle est attendue négative en mars en zone euro, sous l’effet notamment de la chute des cours du brut.