Le parti au pouvoir est encore donné gagnant, comme depuis 55 ans.
72 heures avant le début du vote en Algérie, la caravane électorale vient à la rencontre des habitants les plus inaccessibles : les Touareg et les nomades du Sahara. 20 bureaux mobiles parcourent la vaste région de 2 millions de km2, pour que chacun pose son bulletin dans l’isoloir.
Le pouvoir s’est mobilisé pour que les électeurs aillent voter : ce jeudi, les Algériens choisissent leurs députés. Sans grand intérêt pour cette élection qui mobilise généralement peu, (seulement 43,14% en 2012 et de 35,65% en 2007) et avec peu d’engouement pour les politiciens. 23 millions d‘électeurs sont appelés à choisir parmi 12.000 candidats en lice pour les 462 sièges de l’Assemblée nationale et qui seront élus pour un mandat de cinq ans.
Algérie • Législatives : Pourquoi ce scrutin est-il important ? https://t.co/FG0SfFI17Ppic.twitter.com/1Ci6v85rb8
— Courrier inter (@courrierinter) 3 mai 2017
“Je ne vais pas voter cher ami, reconnaît Hamza. Aucun candidat ne me représente, personne à qui donner ma voix. Ils m’ont trompé quand j‘étais plus jeune. J’ai cru à leurs promesses qu’ils n’ont jamais tenues. Je ne vais pas voter.”
“Ce sont tous les mêmes, constate Ghania, ils parlent ils parlent ils parlent et dès qu’ils sont élus ils ne font rien.”
A la veille des élections en #Algérie, rappeurs, grapheurs et cinéastes font entendre leurs voix autrement https://t.co/dXhJx3jIma
— Le Monde (@lemondefr) 3 mai 2017
La participation est le principal enjeu. Car le Front de libération nationale du président Bouteflika, et le Rassemblement national démocratique son allié devraient encore l’emporter, faces aux islamistes. Le FLN règne en maître absolu depuis l’indépendance en 1962.