Le pays est l'une des victimes directes de la guerre contre le terrorisme menée dans le Sahel.
Une marche contre la « barbarie » : sur un kilomètre et demi, plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Baptisée « Burkina Debout », cette marche se veut être message fort. Un appel aux autorités à renforcer la sécurité nationale, dans ce pays du Sahel où prolifère la menace terroriste.
Le dimanche 13 août, le “Aziz Istanbul”, un café-restaurant, a été la cible d’une fusillade orchestrée par une cellule jihadiste proche d’Al-Qaida. Une attaque qui a couté la vie à 19 personnes, la plupart d’origine étrangère. Depuis l’attaque du 15 janvier 2016 contre plusieurs lieux fréquentés par des étrangers, le Burkina fait face à une recrudescence d’actes terroristes, en particulier dans le Nord, à la frontière avec le Mali.
Une zone instable où le Burkina subit directement les conséquences de son engagement dans la guerre contre les jihadistes.