Le nouveau président sud-africain, Cyril Ramaphosa, prend la tête d'un pays en déclin économique et marqué par des affaires de corruption, après neuf années de gouvernance Zuma
PUBLICITÉL'arrivée d'un nouveau président suscite beaucoup d'espoir en Afrique du Sud, pays miné par neuf années de gouvernance Zuma, marquées par des affaires de corruption et un déclin économique. Le pays est même entré, brièvement, en récession début 2017, avant de voir sa croissance repartir au deuxième trimestre.
Les marchés financiers ont bien réagi lorsque Cyril Ramaphosa a pris la direction du Congrès national africain (ANC) en décembre 2017, parce qu'ils croient en ses promesses de redresser une économie encore très étatique et en sa volonté de séduire les investisseurs étrangers. "Je suis persuadé que les investisseurs et les marchés sont inquiets en ce qui concerne la politique de l'Afrique du Sud à court et à moyen termes, estime un analyste politique, Gideon Chitanga. Il est donc important que Ramaphosa assume immédiatement ses responsabilités, en affichant clairement son programme politique."
Sous surveillance des agences de notation, le pays est menacé d'une nouvelle dégradation de sa note souveraine. Ce qui aurait de graves conséquences pour l'économie sud-africaine.