Espagne-Italie : les bourses clôturent en hausse

Espagne-Italie : les bourses clôturent en hausse
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les marchés financiers ont repris des couleurs vendredi malgré les incertitudes politiques à Madrid et à Rome.

PUBLICITÉ

Les bourses européennes ont clôturé vendredi dans le vert. Des marchés financiers manifestement soulagés par les dernières évolutions politiques en Espagne et en Italie.
A Madrid, après la chute du gouvernement de Mariano Rajoy, l'indice IBEX 35 s'est même payé le luxe de prendre 2%: une première pour la bourse de Madrid d'ordinaire plus fébrile à chaque changement de gouvernement. Mais l'arrivée au pouvoir du socialiste Pedro Sanchez inquiète malgré tout cet analyste allemand à la bourse de Franckort.

Stefan Scharfetter, Baader Bank : "En Espagne, cette crise gouvernementale arrive au pire moment possible. Le pays s'est redressé et, économiquement il est sur le bon chemin mais le pays fait maintenant face à des problèmes politiques même si l'Espagne reste un point de stabilité en Europe. Espérons que ça reste comme ça. Mais dans l'ensemble, les conditions pour l'Union européenne ne sont pas positives. Elles sont négatives".

La prestation de serment du nouveau gouvernement en Italie a également rassuré les marché. La Bourse de Milan a clôturé en hausse vendredi. Son indice phare le FTSE Mib a augmenté de 1,49% après avoir gagné plus de 2,5% dans les premiers échanges.
Autre signe de décrispation : l'écart entre les taux d'emprunt allemand et italien à dix ans, il s'est également détendu en repassant sous la barre des 230 points après avoir dépassé les 300 points ces derniers jours.

Avec Agences

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

De nombreux Européens ne comprennent pas les fondamentaux de l'économie

Les Européens à faibles revenus mènent une lutte acharnée contre le coût du logement

Voici pourquoi l'économie allemande reste la plus en difficulté en Europe