Bataille franco-britannique autour de la coquille Saint-Jacques

Un face à face musclé entre pêcheurs français et britanniques au large de la Normandie.
En cause : un gisement de coquilles Saint-Jacques défendu par les Français.
Ils accusent leurs homologues britanniques de piller la ressource, les deux pays n'étant pas soumis à la même réglementation.
Les Français réclament un calendrier unique : "On va essayer de virer les Anglais car si on les laisse, ils vont ravager le secteur. Nous ce qu'on voudrait, c'est qu'ils viennent "gravir" en même temps que nous, le 1er octobre, comme tout le monde, comme ça, il n'y aura pas d'histoire" explique Anthony Quesnel, capitaine de "`La Rise des Vents`".
Côté normand, la pêche à la Saint-Jacques n'est autorisée que du 1er octobre au 15 mai.
Les Britanniques, eux ne subissent aucune restriction.
Un déséquilibre trop dur à encaisser.
Également pointée du doigts par les marins normands, une pêche industrielle et intensive.
"Au final, ça paie puisqu'ils sont partis, ils sont montés au-dessus des 20 000 nautiques et comme diraient les collègues, on a gagné une bataille mais on n'a pas gagné la guerre" souligne Anthony Quesnel.
Retour à terre après une nuit agitée.
L'altercation n'a pas fait de blessé.
La guerre de la coquille Saint-Jacques dure depuis 15 ans des deux côtés de la Manche.
avec AFP