Une cinquantaine de sportifs "vivant dans des camps de réfugiés ou dans des conditions de réfugiés" ont déjà été identifiés par le CIO.
Pour la première fois il y a quatre ans, dix réfugiés participaient aux épreuves des Jeux olympiques de Rio. Une équipe plus grande encore prendra part au Jeux de Tokyo 2020, a annoncé mardi le Comité international olympique (CIO).
Le CIO a approuvé mardi la création d'un groupe de sportifs "vivant dans des camps de réfugiés ou dans des conditions de réfugiés" à l'occasion de sa 133e session à Buenos Aires, la capitale argentine.
"Nous soutenons déjà 51 ou 52 athlètes réfugiés, qui ont déjà été identifiés. C'est un groupe qui peut encore grandir jusqu'au JO de Tokyo 2020", a précisé Thomas Bach, le président du CIO.
Parmi ces 51 sportifs figurent les dix athlètes ayant concouru aux JO de Rio. L'un d'eux, Yech Pur Biel, coureur de demi-fond du Soudan du Sud présent à Buenos Aires, a affiché ses ambitions devant la presse : "Nous pouvons ramener l’or ou au moins une place en finale".
Via sa Fondation pour les réfugiés, partenaire du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies, le CIO dit vouloir éveiller les consciences sur le sort des près de 70 millions de déplacés dans le monde.
Les Jeux olympiques de Tokyo auront lieu du 24 juillet au 9 août prochain.