Mort de Khashoggi : sanctions pour Ryad

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Par Euronews
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Le royaume a reconnu la mort du journaliste critique du régime mais de nombreuses zone d'ombre persistent. Certains pays ont décidé de prendre des mesures contre Ryad.

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Après la confirmation par l’Arabie Saoudite de la mort du journaliste Jamal Khashoggi à l'intérieur de son consulat d’Istanbul, Berlin hausse le ton. La chancelière allemande, Angela Merkel, réclame que toute la vérité soit faite sur la mort de ce critique du régime et interrompt ses livraisons d’armes à Ryad.

"Je suis d’accord avec ceux qui préconisent que les exportations d’armes - déjà limitées- soient gelés dans le contexte actuel", explique la chancelière

Les autorités saoudiennes reconnaissent désormais le décès de Jamal Khashoggi en Turquie, au terme d’une opération qui selon elles aurait mal tourné. Une version encore partielle qui indigne aussi au Royaume-Uni, comme Dominic Raab, le ministre du Brexit. Sur la BBC, il déclare : "Je ne pense pas que cela soit crédible et je pense que tout cette affaire est terrible. Nous soutenons l’enquête turc et le gouvernement britannique souhaite que les responsables de cette effroyable mort aient à rendre des comptes."

La fiancée de Jamal Khashoggi, dernier témoin à l'avoir vu vivant, bénéficie désormais d’une protection policière permanente. Elle avait attendu en vain la sortie de son compagnon venu au consulat saoudien d'Istanbul pour renouveler son passeport le 2 octobre dernier.

Parallèlement l’enquête turque se poursuit.

La police et les experts scientifiques ont fouillé ces dernières heures une forêt aux alentours d’Istanbul où le corps du journaliste saoudien aurait pu être emmené.

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