L'Autriche dit non au pacte de l'ONU sur les migrations

Le gouvernement autrichien a annoncé ce mercredi qu'il se retirait du pacte de l'ONU sur les migrations.
Au pouvoir depuis près d'un an, la coalition dirigée par Sebastian Kurz se justifie en disant vouloir défendre sa souveraineté.
Le FPÖ, le parti d'extrême-droite allié du chancelier conservateur, faisait campagne depuis des mois pour que Vienne suive l'exemple des Etats-Unis et de la Hongrie en ne ratifiant pas cet accord qui doit être entériné lors d'un sommet à Marrakech les 10 et 11 décembre prochain.
Le pacte des Nations Unies, qui n'a pas de caractère contraignant, préconise de renforcer la coopération internationale sur l'épineuse question des migrations.
Le gouvernement Kurz a déjà durci les conditions d'accueil des immigrés, et certains membres du FPÖ sitgmatisent régulièrement les étrangers, notamment ceux de confession musulmane.
Le retrait autrichien - avant celui probable de la Pologne - est dénoncé par les ONG impliquées dans ce dossier, mais salué en France par la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen.