Le groupe automobile japonais Nissan, dans la tourmente depuis l'arrestation de son ancien président Carlos Ghosn, a échoué lundi à nommer un remplaçant.
Le groupe automobile japonais Nissan, dans la tourmente depuis l'arrestation de son ancien président Carlos Ghosn, a échoué lundi à nommer un remplaçant, et la tâche s'annonce difficile alors que son principal actionnaire, Renault, accentue la pression.
Nissan souhaitait le choisir parmi les administrateurs restants après la révocation de leurs fonctions de Carlos Ghosn et de son bras droit, Greg Kelly, également interpellé le 19 novembre sur des soupçons de malversations financières.
Mais le conclave de trois personnes chargé de proposer un nom, dans lequel figure un ex-responsable de Renault, n'a pas réussi à s'entendre. "Le conseil a pris acte de la poursuite des discussions" du comité et le patron exécutif de Nissan, Hiroto Saikawa, a appelé à ne pas agir "dans la précipitation".
"Nous n'avons pas d'échéance précise en tête. Même si la décision n'est pas prise d'ici fin mars, je pense que cela ne pose pas problème", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au siège du groupe à Yokohama (banlieue de Tokyo).
Nissan a reçu une lettre de son partenaire français réclamant la convocation au plus vite d'une assemblée générale d'actionnaires, selon une source proche du dossier, confirmant des informations du Wall Street Journal (WSJ).