Une cellule néonazie démantelée au sein de la police de Francfort

En Allemagne, la police de Francfort dans la tourmente : cinq agents ont été suspendus, accusés d’avoir formé une cellule d’extrême droite.
Selon les enquêteurs, c’est sur l’application de messagerie WhatsApp, que les policiers auraient échangé des photos d’Adolf Hitler ou encore de croix gammées. Ils auraient également envoyé une lettre de menace à une avocate d’origine turque. Une affaire qui inquiète sérieusement les autorités :
"Je ne sais pas encore jusqu'où ce dossier va aller, mais il ne fait aucun doute que nous la prenons très sérieux et que nous enquêterons avec beaucoup de détermination", a réagi Volker Bouffier, ministre-président de Hesse.
Les enquêteurs redoutent désormais que d’autres commissariats de police de la région soient liés à la cellule de Francfort.