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Toulouse: ouverture de l'audience Novès devant les prud'hommes

Toulouse: ouverture de l'audience Novès devant les prud'hommes
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Par AFP
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L'audience du conseil des prud'hommes au cours de laquelle l'ancien sélectionneur du XV de France, Guy Novès, entend "laver son honneur" pour avoir été licencié fin 2017 pour "faute grave" s'est ouvert jeudi en début d'après-midi à Toulouse.

Devant une nuée de journalistes, Novès, qui réclame 2,9 millions d'euros en réparation à la Fédération française de rugby (FFR), est arrivé au tribunal accompagné de sa fille Julie, également avocate, et de son défenseur Me Laurent Nougarolis.

Claude Helias, ancien président du conseil de surveillance du Stade toulousain est également venu soutenir son ami et ancien manageur du club toulousain.

L'ex-sélectionneur devait mettre en lumière 21 points de droits pour réclamer 2,9 millions d'euros en réparation, invoquant notamment une rupture du contrat de travail, du harcèlement, la perte des annuités de retraite et l'atteinte à l'image.

Aux yeux de l'entraîneur le plus titré de France en club, avec le stade toulousain, il s'agit aussi de faire reconnaître qu'il n'a pas commis cette "faute grave" dont l'accuse la FFR, en s'appuyant sur un audit jamais officiellement publié.

Novès entend établir que son licenciement était en fait prémédité, même s'il est intervenu au terme d'une série de mauvais résultats.

Selon lui, le président de la FFR, Bernard Laporte, avec lequel l'inimitié était notoire, avait proclamé pendant toute la campagne menée avant son élection qu'il souhaitait l'évincer.

En l'absence de M. Laporte, la FFR est représentée par Sébastien Conchy avec pour avocat Me Joseph Aguera. Ce dernier devait plaider les mauvaises relations dans le groupe, avec les clubs et les autres entraîneurs du Top 14" pour fonder "la faute lourde" de M. Novès.

Le défenseur de la FFR devait aussi s'attacher à demander la "requalification du contrat de CDD" jusqu'à la fin de la Coupe du Monde (20 septembre 2-novembre) dont bénéficiait Novès, "en CDI".

Pour la FFR, dans un contexte économique difficile avec un déficit de 7,35 M€ pour l'exercice 2017-2018, cette modification contractuelle réduirait sensiblement le coût de l'indemnisation.

La décision devrait intervenir dans les semaines à venir, selon les avocats.

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