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Ligue 1: à Nantes, l'été sera chaud

Ligue 1: à Nantes, l'été sera chaud
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Par AFP
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Effectif qui risque d'être chamboulé, flou sur l'avenir de Vahid Halilhodzic et incertitudes en tout genre loin du rectangle vert... La saison n'est pas encore finie, ni le maintien assuré, que Nantes voit déjà se profiler un été très compliqué.

. Chassé-croisé attendu au mercato

À quoi ressemblera le onze-type du FC Nantes la saison prochaine ? Personne ne peut le dire. Le sort des joueurs prêtés --Edgar Ié, Valentin Eysseric, Gabriel Boschilia, Majeed Waris, Antonio Mance-- dont trois au moins sont des titulaires très réguliers, devra être clarifié rapidement car d'éventuels remplaçants ne seront pas simples à trouver.

Mais Nantes craint surtout un exode de ses cadres, dont certains ont clairement manifesté leurs envies d'ailleurs. Le capitaine Valentin Rongier, joueur emblématique car formé au club et cheville ouvrière de l'entrejeu, a reconnu se sentir à l'étroit dans son maillot jaune et vert.

Tout comme le patron de la défense Diego Carlos, qui a déclaré: "Pour ma carrière, je pense que c'est mieux que je parte". Lucas Lima, à deux doigts de signer en Russie l'été dernier, mais aussi d'autres joueurs indésirables, comme Anthony Limbombe, ne devraient pas non plus démarrer la prochaine saison à Nantes, qui devra donc gérer un immense chantier de reconstruction.

Une perspective pas très rassurante quand on connaît le bilan du club dans ce domaine ces dernières années.

. Halilhodzic, stop ou encore ?

Arrivé en octobre pour reprendre une équipe à la dérive, "Coach Vahid" a paru être le sauveur attendu jusqu'à la trêve. La décision de transférer Emiliano Sala à Cardiff a été un premier coup de canif dans sa relation avec son club de cœur, et le décès de l'attaquant une épreuve très difficile à surmonter pour le technicien de 66 ans.

Depuis, les résultats et le jeu des Nantais se sont étiolés comme le montrent les 4 défaites consécutives qu'ils viennet d'encaisser. L'entraîneur a beaucoup de mal à remobiliser ses troupes qui semblent ne pas goûter son style un peu trop vieux jeu.

Lundi, un petit groupe de joueurs lui a fait part de griefs, notamment sur la dimension trop physique et insuffisamment tactique des entraînements. "Les joueurs ne me remettent pas du tout en question. Ils sont très contents de notre travail. Mes relations avec eux n’ont pas changé", a-t-il assuré en conférence de presse, mercredi, sans forcément convaincre.

Ses relations avec son président ne sont pas non plus au beau fixe. Son peu d'entrain à propulser des jeunes dans l'équipe première, l'un des objectifs qui lui avaient pourtant été fixés, ne plaidant pas en sa faveur. Nantes peut-il se payer le luxe d'un énième changement d'entraîneur ? Peut-il vraiment espérer bâtir un projet d'avenir avec "Coach Vahid" ? Ce dilemme devra être tranché cet été.

. Incertitudes jusqu'en coulisses

Outre ces préoccupations directement sportives, le président Waldemar Kita a bien d'autres raisons de voir son sommeil troublé. Il y a le contentieux avec Cardiff au sujet du paiement du transfert d'Emiliano Sala, de l'argent dont Nantes aurait bien besoin, même s'il doit le partager moitié-moitié avec Bordeaux en vertu de l'accord au moment du transfert de l'Argentin.

Il y a aussi le projet de stade privé, au point mort depuis que la métropole nantaise ne souhaite plus y être mêlée. S'il cherche activement une solution de remplacement au site de la Beaujoire, il semble désormais bien seul pour mener un projet d'une telle ampleur.

Pour ne rien arranger, ce revers dans un projet qu'il portait pratiquement depuis son arrivée sur les bords de l'Erdre, associé aux mauvais résultats, ont mis fin à l'union sacrée autour du club avec les supporters depuis la mort d'"Emi".

La contestation est repartie de plus belle, comme l'ont prouvé les nombreux chants et banderoles hostiles lors du match contre Lille. Une ambiance aussi délétère risque de contrarier durablement tout espoir de développement du club.

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