Débat électrique en Espagne

Access to the comments Discussion
Par Euronews
Débat électrique en Espagne

À moins d'une semaine des élections législatives espagnoles, la question de l'indépendantisme catalan était au cœur du débat qui réunissait lundi soir à la télévision publique les principaux candidats du scrutin.

Les conservateurs ont notamment reproché au premier ministre d'être arrivé au pouvoir grâce aux indépendantistes alors que Pedro Sanchez a promis que la Catalogne resterait espagnole.

Pedro Sánchez, premier ministre, candidat du PSOE : "Les indépendantistes ont le droit de savoir que l'indépendance n'aura pas lieu. Ils savent que le problème en Catalogne n'est pas l'indépendance, mais la cohabitation. Avec un gouvernement socialiste, il n'y aura pas d'indépendance, il n'y aura pas de référendum pour l'indépendance et la constitution ne sera pas violée."

Pablo Casado, candidat du parti populaire : "Ce qui est inacceptable, c'est que vous avez conclu un accord avec ceux qui veulent diviser l'Espagne. C'est incroyable que vous ne soyez pas prêt à dire que vous ne gracierez pas les prisonniers s'ils sont condamnés par la Cour suprême. Dites-le !"

Albert Rivera, candidat du Parti Ciudadanos : "Je veux un Premier ministre qui ne se met pas à genoux devant ceux qui veulent détruire l'Espagne, un Premier ministre qui soutient l'Espagne et rejette les nationalistes. Je veux l'indépendance, oui, mais être indépendant de Quim Torra, de Carles Puigdemont et de ceux qui crachent sur l'Espagne."

Pablo Iglesias, candidat du parti Podemos : "Beaucoup de gens nous regardent sont peut-être troublé à l'idée d'avoir des drapeaux différents, des gens qui ont des opinions différentes et qui parlent des langues différentes... Et si cherchons ce que nos concitoyens ont en commun, on peut trouver des exemples : quand quelqu'un va à l'hôpital, personne ne lui demande s'il a voté pour le Parti Populaire, s'il est séparatiste ou s'il est socialiste".

Selon les sondages, Pedro Sanchez pourrait sortir en tête des élections, mais sauf surprise, il devrait être obligé de constituer une coalition.

Les sondages prédisent également l'entrée au Parlement du parti d'extrême droite Vox.