Alors qu'il est inculpé depuis novembre pour corruption, malversations et abus de confiance, Benjamin Netanyuahou a demandé l'immunité parlementaire à la Knesset, en vue des élections législatives du 2 mars prochain.
Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien, sous le coup d'une triple mise en examen, a annoncé vouloir demander l'immunité parlementaire : "Afin de continuer à conduire Israël vers de grandes réalisation, j'ai l'intention de m'adresser au président de la Knesset, afin de réaliser mon droit, mon devoir et ma mission, de continuer à vous servir pour l'avenir d'Israël".
Alors qu'il est inculpé pour corruption dans une série d'affaires, le Premier ministre a facilement remporté la primaire de son parti, le Likoud la semaine dernière, qu'il emmènera une nouvelle fois aux urnes lors des élections législatives du 2 mars.
Son principal rival Benny Gantz, leader du parti centriste Bleu et Blanc, a réagi à la demande du Premier ministre. "Je n'ai jamais imaginé que nous verrions le jour où le Premier ministre d'Israël éviterait de se présenter devant la loi et le système judiciaire, qu'un Premier ministre ne se soucierait pas de l'avenir de l'État d'Israël, mais seulement de lui-même et de son propre sort. Aujourd'hui, nous savons pourquoi nous nous battons. Netanyahou sait qu'il est coupable. "
Le 21 novembre dernier, le procureur général avait annoncé l'inculpation de Netanyahou pour corruption, malversations et abus de confiance. Mais si en Israël, un ministre doit démissionner lorsqu'il est poursuivi pénalement, cette loi ne s'applique pas au Premier ministre.