Ce scénario viendrait résulter d'un facteur majeur : la disparition de la banquise, liée au réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi dans «Nature Climate Change» .
Les ours polaires pourraient disparaître d'ici 2100. Une étude publiée dans Nature Climate Change donne une échéance de l'extinction de l'espèce, si le dérèglement climatique suit son cours. La principale menace réside dans la destruction de la banquise, son milieu naturel.
Les scientifiques estiment qu'un ours polaire peut survivre plusieurs mois sans s'alimenter, mais la fonte des glaces rend de plus en plus difficile l'accès à la nourriture, et notamment aux phoques. Résultat, les plantigrades, affaiblis, sont plus vulnérables, et les plus jeunes peinent à atteindre l'âge adulte.
Quelque 25 000 ours polaires sont encore présents au Canada, en Alaska, en Sibérie, au Svalbard et au Groënland. Mais un réchauffement de la planète, même limité, ne saurait garantir leur survie.