Masques transparents dans les crèches : "un plus" pour les puéricultrices et les enfants

Puéricultrice portant un masque inclusif, Paris, janvier 2021
Puéricultrice portant un masque inclusif, Paris, janvier 2021 Tous droits réservés AFP
Par euronews avec AFP
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Le mois dernier, 500 000 masques "inclusifs" financés par la Caisse nationale d'allocations familiales ont été livrés à 20 000 structures de petite enfance pour permettre aux plus petits "d'accéder aux visages".

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Le papa d'Achille, deux ans et demi, attendaient avec impatience les masques inclusifs, et depuis 10 jours, ils sont finalement entrés dans les mœurs de la crèche de son fils à Paris. Ces masques à fenêtre transparente mis au point pour les sourds et malentendants sont réclamés surtout dans les garderies et les maternelles. 500 000 ont été distribués à 20 000 structures de petite enfance sur le territoire français depuis fin décembre.

"On les attendait en fait, Achille est entré à la crèche en septembre dernier et depuis septembre, il voit ses animatrices avec un masque, et c'est aussi une génération, il va quasiment avoir passé la moitié de sa vie à avoir vu des gens avec des masques, donc dans une phase d'apprentissage du langage, de découverte aussi, parce qu'il est entré assez tardivement à la crèche, enfin voir des visages d'adultes, des sourires d'adultes, je pense que c'est très important" explique Etienne Guffroy, le papa d'Achille.

Important oui, le masque a d'ailleurs été bien accueilli par les enfants, mais les puéricultrices ont du mal à le supporter toute la journée. Alors on ajuste comme l'explique Mélissa Ducéré, directrice de la crèche Fuligule :

"Avec des enfants autour de deux ans, ils étaient super intéressés, et justement intrigués, ils sont venus voir, ils sont venus revoir nos visages, donc les retours sont plutôt positifs. Après, c'est vrai que les professionnels ont pu transmettre qu'au niveau du confort, il y a un petit peu moins de confort que les masques chirurgicaux, notamment derrière les oreilles. Donc le but, c'est de travailler avec les équipes pour qu'ils soient mis à un moment judicieux, qu'il y ait un intérêt pour les enfants. Et qu'elles puissent à d'autres moments retrouver le masque chirurgical."

Le porter pour l'atelier peinture, le moment des contes, les jeux de loto, ou certains échanges, c'est ce que l'équipe de cette crèche a instauré. Et les puéricultrices se veulent rassurantes, car leurs inquiétudes ont été rapidement dissipées lorsqu'elles ont constaté que les bébés leurs souriaient même avec le masque chirurgical. Il y a interaction et c'est là, l'essentiel.

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