"Je n'ai pas peur, vous avez perdu" : les témoignages des rescapés du 13 novembre au coeur du procès

Le micro devant la Cour d'assises spéciale de Paris  (2 september 2001)
Le micro devant la Cour d'assises spéciale de Paris (2 september 2001)   -  Tous droits réservés  Francois Mori/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.
Par Euronews

Le début du procès des attentats de novembre 2015 à Paris participe au travail de reconstruction des victimes.

Il y a bientôt 6 ans, la fusillade dans la salle de concert du Bataclan faisait 90 morts et des dizaines de blessés physiques et psychologiques.

Le début du procès des attentats de Paris participe au travail de reconstruction des victimes.

Stéphane Toutlouyan a été retenu en otage pendant deux heures par les terroristes : "Je pense qu'on a un devoir de rester positif et de continuer à avancer pour ceux qui n'ont pas eu cette chance et qui sont morts. C'est peut-être aussi un peu l'héritage qu'ils nous ont donné cette nuit là : vous devez continuer à être là pour nous. Et puis il y a aussi le côté : on ne veut pas que les terroristes gagnent."

On a un devoir de rester positif et de continuer à avancer pour ceux qui n'ont pas eu cette chance et qui sont morts.
Stéphane
Rescapé du Bataclan

Amoureux de guitare et de musique, Franck était également présent au Bataclan, quand les terroristes sont entrés :

"Je regardais le spectacle depuis le bar et j'ai vu les armes cracher. Et, le temps que je me rende compte et que je prenne la fuite, le tireur était en train de me viser et j'ai couru."

Le tireur était en train de me viser et j'ai couru.
Franck
Rescapé du Bataclan

Franck compte témoigner lors du procès pour raconter l'horreur de cette soirée et transmettre un message aux accusés :

"En allant témoigner, je suis là. Vous avez bouleversé ma vie, mais je reste humain. Je n'ai pas peur, vous avez perdu."

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