S'exprimant sur un ton martial, dans le contexte des fortes tensions autour de la crise ukrainienne, Alekandre Loukachenko a promis d’accueillir sur son sol des centaines de milliers de soldats russes en cas de conflit.
Le président bélarus promet la guerre en cas d'attaque contre son pays ou la Russie autour de la crise ukrainienne. En coulisses, la diplomatie cherche toujours la désescalade.
Discours martial
Le Bélarus soutiendra son allié russe en cas de guerre. S'exprimant sur un ton martial, dans le contexte des fortes tensions autour de la crise ukrainienne, Alexandre Loukachenko a promis d’accueillir sur son sol des centaines de milliers de soldats russes en cas de conflit.
Et le président de mettre en garde les Occidentaux : son pays est prêt à s'engager militairement : "Il y aura une guerre dans deux cas de figure : dans le premier cas, si une agression directe est commise contre le Bélarus, nous nous lèverons pour défendre notre terre et notre patrie, y compris ceux qui ne le veulent pas. Et dans le second cas, si notre allié, la Russie, est attaquée directement, alors le Bélarus s'engagera dans la guerre."
Exercices militaires au Bélarus et en Ukraine
Des véhicules militaires et des avions russes sont arrivés ces derniers jours au Bélarus en vue de participer à des exercices militaires conjoints.
De l'autre côté de la frontière, en Ukraine, les forces armées ont procédé à des tirs d'essai de missiles antichars. Des armes livrées par le Royaume-Uni.
L'Ukraine redoute une invasion russe imminente sur son territoire compte tenu de la présence de dizaines de milliers de soldats russes massés depuis plusieurs semaines à sa frontière.
Échange téléphonique entre Poutine et Macron
Mais Moscou dément toute velléité d'attaque. Le président Vladimir Poutine l'a réitéré ce vendredi lors d'un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron.
Les deux hommes sont convenus de la nécessité d'une désescalade et de la poursuite du dialogue, mais la Russie exige toujours des garanties que l'Otan ne poursuivra pas son expansion vers l'Est, que le Kremlin perçoit comme une menace.