Olivér Várhelyi : "L'élargissement à l'Est est de plus en plus nécessaire" pour l'UE

Olivér Várhelyi : "L'élargissement à l'Est est de plus en plus nécessaire" pour l'UE
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Par Sandor Zsiros
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Du fait de la guerre en Ukraine, le commissaire européen à l'Élargissement Olivér Várhelyi souligne à l'approche du sommet UE-Balkans occidentaux, la nécessité de plus en plus grande pour l'UE de s'élargir à l'Est du fait de la guerre en Ukraine.

À l'approche du sommet annuel UE-Balkans occidentaux prévu le 6 décembre à Tirana, le commissaire européen à l'Élargissement et à la politique européenne de voisinage nous répond sur le processus d'élargissement qu'il estime relancé sous l'effet de l'action de la Commission actuelle. Selon lui, la guerre menée par la Russie en Ukraine a "renforcé la nécessité de l'élargissement de l'UE aux Balkans occidentaux et plus tard, aux pays du Partenariat oriental". Une manière, selon ses termes, d'établir la paix, la sécurité et la prospérité pour elle-même à long terme.

Sándor Zsiros, Euronews :

"En ces temps incertains avec la guerre en Ukraine et la crise énergétique, pour quelle raison l'élargissement aux Balkans occidentaux devrait être une priorité pour l'Union européenne ?"

Olivér Várhelyi, commissaire européen chargé de l'Élargissement et de la politique européenne de voisinage :

"S'il y a un résultat positif de cette guerre, si tant est qu'il y en ait un, c'est un renforcement très clair de la nécessité d'élargir l'Union européenne. Nous avons vu que les trois pays désireux de la rejoindre qui sont les plus touchés par la guerre menée par la Russie en Ukraine ont immédiatement décidé de déposer une demande d'adhésion parce qu'ils considèrent cette adhésion comme le seul outil, la seule possibilité et la seule garantie à long terme pour assurer la paix, la sécurité et la prospérité. C'est pourquoi il est désormais, parfaitement clair que si l'Union européenne veut établir la paix, la sécurité et la prospérité pour elle-même à long terme, elle doit procéder à son élargissement car si la région qui entoure l'Union n'en fait pas partie, il est clair que les fragilités de ces régions ne feront qu'empirer. C'est pour cela que selon moi, cette guerre a montré à l'Union européenne qu'il est dans notre intérêt d'intégrer les Balkans occidentaux et, plus tard, les pays du Partenariat oriental."

"Nous avons tous les mêmes défis : l'énergie, la migration..."

Sándor Zsiros :

"Que peut apporter à ce processus, le prochain sommet UE-Balkans occidentaux prévu à Tirana ?"

Olivér Várhelyi :

"Il y a un élément très important que l'on oublie toujours, à savoir que nous devons faire en sorte que les partenaires des Balkans occidentaux soient pleinement impliqués dans nos propres débats. De cette manière, nous pourrons parler des questions qui nous préoccupent tous, qui sont des défis pour nous tous : par exemple, l'énergie. La crise énergétique en Europe ne connaît pas de frontières. Nous avons une crise énergétique similaire dans les Balkans occidentaux. Deuxièmement, la migration. Cela nous concerne tous parce que la pression migratoire sur la route des Balkans occidentaux est aussi une pression sur l'Union européenne et je pourrais donner bien d'autres exemples... Mais il y a aussi des choses concrètes que nous pouvons faire avec les Balkans occidentaux pour accroître leur participation à bon nombre de nos politiques européennes. Par exemple, nous espérons signer l'accord sur l'itinérance mobile qui permettra aux pays des Balkans occidentaux de faire partie de notre zone d'itinérance aux tarifs nationaux : ce qui signifie que les Européens qui visitent les Balkans et les ressortissants des Balkans qui visitent l'Union utiliseront leurs téléphones en itinérance aux mêmes prix que ceux pratiqués dans l'UE."

"La Serbie doit encore mener à son terme, le dialogue avec Pristina"

Sándor Zsiros :

"Un pays candidat, la Serbie, ne s'aligne pas sur le régime de sanctions de l'Union européenne contre la Russie. Peut-elle conserver son statut de candidat et bénéficier d'un droit de non-participation aux sanctions de l'UE ?

Olivér Várhelyi :

"Je ne pense pas qu'ils aient un droit de non-participation aux sanctions. Ce que nous constatons, c'est que la Serbie se trouve dans une situation particulière par rapport aux autres acteurs des Balkans occidentaux. N'oublions pas que la Serbie doit encore mener le dialogue à son terme, dans le cadre du Dialogue entre Belgrade et Pristina, pour parvenir à un accord sur les modalités de la coexistence. Et c'est pourquoi les fragilités de la Serbie sont beaucoup plus importantes en ce qui concerne l'exposition à la Russie. Il ne faut pas oublier que la Serbie est notre alliée et nous devons traiter la Serbie comme une alliée. La Serbie s'est prononcée comme nous, lors de tous les votes à l'Assemblée générale des Nations Unies condamnant la Russie pour tous les actes perpétrés en Ukraine. Pour moi, c'est un message politique très fort. Concernant les sanctions, oui, nous devrons assister à un alignement graduel et progressif, mais j'ai bon espoir que cela se produise également. Mais d'abord, nous devons voir comment nous pouvons fournir des garanties de sécurité et de stabilité à la Serbie à long terme."

Sándor Zsiros :

"Vous avez parlé du Dialogue entre Belgrade et Pristina visant à normaliser leurs relations. Quelle pourrait en être l'issue ?"

Olivér Várhelyi :

"Je pense que nous savons tous quelle pourrait en être l'issue. L'issue de tout cela serait la reconnaissance du Kosovo en tant qu'État indépendant par la Serbie. Mais pour que cela se produise, le chemin est encore long. Et pour y parvenir, je pense qu'il faudra mettre en place un arrangement politique réel qui offre des garanties suffisantes à la fois, à la Serbie et au Kosovo. Cela instaurera la paix et la sécurité à long terme pour les deux."

"La proposition franco-allemande peut jeter les bases d'un arrangement à long terme"

Sándor Zsiros :

"Dernièrement, les médias ont évoqué ce que l'on appelle le document non officiel - ou la proposition - franco-allemande visant à trouver une solution à cette question. Avez-vous vu ce document et pensez-vous qu'il pourrait permettre une avancée ?"

Olivér Várhelyi :

"Je l'ai vu. Je pense qu'il peut jeter les bases d'un arrangement à long terme. Mais il y a aussi d'autres éléments sur lesquels nous devons travailler. D'abord, nous devons rétablir la confiance dans ce dialogue. C'est pourquoi il était important de parvenir à un accord sur la question des plaques d'immatriculation, mais aussi que nous puissions avancer au moins, sur la mise en œuvre des arrangements précédents."

Des avancées prochaines sur les visas pour les citoyens du Kosovo

Sándor Zsiros :

"Quand l'Union européenne pourrait-elle supprimer le régime des visas Schengen pour les citoyens du Kosovo ?"

Olivér Várhelyi :

"Nous avons bon espoir que cela se produise d'ici à la fin de cette année. Nous savons que les travaux du Conseil sont très avancés et je pense que la présidence tchèque a trouvé un moyen d'y parvenir. Nous attendons une décision dans les prochaines semaines. J'espère qu'il n'y aura pas de surprise de dernière minute et que nous pourrons enfin offrir cette facilité de traitement au Kosovo, le dernier pays - ou entité - de la région qui n'en bénéficie pas encore. "

Bosnie-Herzégovine : "D'autres avancées d'ici à la fin de l'année"

Sándor Zsiros :

"Parlons un peu de la Bosnie-Herzégovine où le séparatisme est un réel danger. Vous venez de rencontrer Milorad Dodik, le leader des Serbes de Bosnie. Pensez-vous qu'il soit un partenaire fiable pour envisager une voie européenne pour la Bosnie ?"

Olivér Várhelyi :

"Bien entendu, la politique est toujours une affaire de personnalités, mais pas seulement. Ma visite a été une surprise, même pour moi, car j'ai constaté que sur la base d'un résultat très clair à l'issue des élections, avec des majorités claires, à la fois dans la Fédération, mais aussi au niveau de l'État et dans la Republika Srpska - et avec la proposition que nous avons faite au Conseil d'accorder à la Bosnie-Herzégovine, le statut de candidat à l'adhésion à l'UE -, les choses ont commencé à changer et il semble - mais ce serait aux autorités bosniennes de nous le dire - que nous pouvons nous attendre à d'autres avancées d'ici à la fin de l'année. Si tout va bien, nous assisterons à une reprise rapide du fonctionnement des nouvelles institutions. Je pense que c'est une très bonne nouvelle et de ce point de vue, il faut également reconnaître la contribution du président de la Republika Srpska."

"Des réformes majeures ont été menées en Serbie"

Sándor Zsiros :

" Les ONG mettent régulièrement en garde contre ce qu'elles appellent un recul démocratique en Serbie. Comment voyez-vous la situation de l'État de droit dans ce pays ? "

Olivér Várhelyi :

"Je pense que nous avons réussi à changer fondamentalement non seulement la perception, mais aussi l'approche du gouvernement en matière d'État de droit et à cet égard, des réformes majeures ont été menées comme ce référendum sur le système judiciaire, un amendement majeur de la Constitution concernant le système judiciaire, le programme pour la liberté des médias. Bien sûr, cela signifie que ce travail doit se poursuivre. Et je pense qu'il est désormais clair, également pour les autorités serbes, que les progrès globaux dans les négociations d'adhésion s'appuyant sur la nouvelle méthodologie restent conditionnés aux progrès réalisés dans le domaine de l'État de droit. Je pense donc que notre offre est très claire. Nous sommes prêts à aller plus vite. C'est ce qu'a apporté la nouvelle méthodologie. Mais pour cela, il faut aussi que les pays candidats aillent plus vite. Donc, si la Serbie va plus vite dans le domaine de l'État de droit, nous devrions aussi être en mesure d'accélérer les négociations d'adhésion la concernant."

"M'accuser de minimiser l'État de droit ? C'est un jeu politique !"

Sándor Zsiros :

"S'agissant de démocratie et d'État de droit dans les Balkans occidentaux, vous faites également l'objet de critiques de la part de députés européens. Ils disent en substance que vous essayez de minimiser les craintes en matière d'État de droit visant différents pays, par exemple la Serbie. Que répondez-vous à ces accusations ?"

Olivér Várhelyi :

"Tout d'abord, c'est ma proposition qui a mis sur le devant de la scène, la question de l'État de droit. La nouvelle méthodologie a été proposée pour adoption au Conseil dès février 2020, donc au cours du premier trimestre d'exercice de cette Commission. Cela signifie que, comme je l'ai expliqué dans le cas de la Serbie, c'est désormais l'autre référence qui s'applique concernant les progrès globaux dans les négociations d'adhésion. Alors, m'accuser de minimiser l'État de droit, comment dire ? Cela ressemble davantage à un jeu politique qu'à des critiques réelles et fondées."

Sándor Zsiros :

"Donc vous vous considérez comme un acteur neutre dans le processus d'élargissement ?"

Olivér Várhelyi :

"Pourquoi ne devrais-je pas me considérer comme tel ? Sinon, je n'occuperais pas ce poste."

Olivér Várhelyi se félicite de l'existence "d'un nouveau cadre politique et juridique" pour régler les désaccords entre la Bulgarie et la Macédoine du Nord

Sándor Zsiros :

"Parlons de la Macédoine du Nord parce qu'elle pourrait être également un symbole du blocage du processus d'élargissement depuis des années. Ses représentants ont attendu les négociations pendant 17 ans et aujourd'hui, celles-ci sont prêtes à débuter, mais elles sont bloquées par la Bulgarie. Quelles sont les chances que ces débats nationalistes entre voisins puissent être surmontés dans les Balkans occidentaux ?"

Olivér Várhelyi :

"Que voulez-vous dire par "débats nationalistes" ?"

Sándor Zsiros :

"Fondamentalement, la raison pour laquelle les Bulgares bloquent les négociations repose sur l'acceptation [ndlr : par la Macédoine du Nord] de la langue bulgare en tant que langue minoritaire et la reconnaissance de la minorité bulgare en tant que composante du pays."

Olivér Várhelyi :

"Je pense que c'est plus complexe que cela. Tout d'abord, il est très clair que dans les critères de Copenhague [ndlr : critères d'adhésion], dans les critères politiques, il y a notamment la nécessité de respecter les droits des personnes appartenant à des minorités. Dans le cas de la Macédoine du Nord et de la Bulgarie, cette question se pose depuis un certain temps. L'autre critère politique qui fait partie des critères de Copenhague, c'est le fait d'avoir des relations de bon voisinage et n'oubliez pas que tout élargissement requiert le soutien unanime de tous les États membres car il ne s'agit pas d'une question de politique étrangère, de bonnes relations ou de coopération en matière de développement, mais d'une question plus fondamentale. Il s'agit d'accueillir de nouveaux membres dans nos propres structures. Il s'agit également de la politique intérieure de l'Union européenne et c'est pourquoi ces questions doivent toujours être prises très au sérieux. Je suis très content qu'avec la présidence française, nous ayons été en mesure de mettre sur la table un cadre politique et juridique grâce auquel désormais, nous pourrons tout comme ces deux pays, gérer cette question et surmonter toutes les difficultés et il va sans dire que dans les Balkans, les questions de ce type demeurent récurrentes."

Élargissement : "Je ne vois pas comment les États membres renonceraient à la règle de l'unanimité"

Sándor Zsiros :

"Pensez-vous que l'élargissement aux Balkans occidentaux puisse se faire dans le cadre juridique actuel de l'Union européenne ? Vous avez mentionné l'unanimité, par exemple. Le Parlement européen la remet en question."

Olivér Várhelyi :

"Le Parlement européen, comme toujours, délivre de très bons conseils sur la manière dont le Conseil devrait travailler. Je laisserais donc au Conseil, le soin de décider des règles et des conditions qu'il souhaite appliquer. Pour ma part, je ne me permettrais pas de conseiller le Conseil sur sa manière de travailler. Je ne trouve pas réaliste de penser que sur des questions majeures comme l'élargissement qui nécessite également la ratification des modifications des traités fondateurs, les États membres renonceraient à la règle de l'unanimité."

La Communauté politique européenne "ne remplace pas l'adhésion"

Sándor Zsiros :

"Le président Emmanuel Macron a proposé de créer une Communauté politique européenne qui est en train de devenir une réalité. Beaucoup disent qu'en fait, ces pays ne devraient pas devenir membres à part entière de l'UE, mais plutôt bénéficier d'une sorte de coopération renforcée. Comment voyez-vous cela ?"

Olivér Várhelyi :

"Je ne me souviens pas de ces propos que vous semblez attribuer au président Emmanuel Macron. Ce dont je me rappelle, c'est que quand cette proposition a été faite, il a été dit très, très clairement que cela ne venait pas remplacer l'adhésion. Ce n'est pas à la place de l'élargissement. À mon avis - et nous avons vu lors de la première réunion que cela a été confirmé -, il est très important de conserver une grande proximité avec notre voisinage. Si notre voisinage n'est pas notre allié le plus proche, comment l'Union européenne peut-elle être un acteur mondial ?"

La précédente Commission européenne "a fait une erreur politique majeure" en "tournant le dos aux Balkans occidentaux et à son voisinage"

Sándor Zsiros :

"Et comment cette région peut-elle faire pour que ces populations continuent d'être favorables à une perspective européenne ? Nous avons constaté dans certains pays des Balkans occidentaux, un scepticisme croissant car les gens pensent que l'Union européenne est tout simplement trop éloignée d'eux."

Olivér Várhelyi :

"Je ne suis pas d'accord avec cela, mais j'accepte l'affirmation qui sous-tend votre question, à savoir - de ce que je comprends - qu'ils ne voient pas quand et comment cela va se concrétiser et c'est une erreur politique majeure qui a été commise par la Commission précédente. Car n'oublions pas que la Commission précédente a commencé par dire : "Pas d'élargissement". En fait, l'Union européenne a tourné le dos aux Balkans occidentaux et à son voisinage. Il n'est donc pas étonnant que cela ait des répercussions depuis et que les gens s'en souviennent. Mais si vous regardez ce qu'a fait la Commission actuelle, vous constaterez que tout d'abord, nous avons sorti la politique de l'élargissement du fossé dans lequel la Commission précédente l'avait laissée ; deuxièmement, nous l'avons ramenée au premier rang des préoccupations politiques et troisièmement, nous ne nous concentrons pas uniquement sur la bulle institutionnelle de Bruxelles - combien de chapitres ? Quels pays ? Lesquels sont candidats ? Lesquels ne le sont pas ? -, mais nous parlons du véritable sujet qui est l'application réelle de l'intégration sur le terrain : quand ces pays pourront-ils rattraper l'Union européenne en termes de développement socio-économique ? Quand les populations de ces pays pourront-elles bénéficier du même niveau d'accès aux marchés européens ? Et quand pourrons-nous bénéficier du même niveau d'accès à cette région ? C'est pourquoi - en plus de la nouvelle méthodologie qui a redonné de la crédibilité à l'ensemble de la politique d'élargissement - nous avons également mis sur la table, un plan économique et d'investissement global pour les Balkans occidentaux qui est solide et substantiel : il mobilise 30 milliards d'euros, soit un tiers du PIB de toute la région.

"Nous avons un plan qui commence à porter ses fruits"

Grâce à ce plan, nous nous attaquons aux principaux goulets d'étranglement, à savoir : il nous faut des routes commerciales. Donc il nous faut des autoroutes, des chemins de fer. Il nous faut un nouveau système énergétique. Il nous faut des énergies renouvelables, des sources d'approvisionnement alternatives de gaz et d'électricité. Il nous faut de nouveaux systèmes d'éducation pour que les gens acquièrent les compétences nécessaires à l'obtention d'un emploi. Et grâce à tout cela, nous devrions être en mesure de favoriser la croissance et de créer des emplois. Un autre élément très important, c'est que nous encourageons également la coopération régionale car, au sein de la région, - puisque de toute manière, ils deviendront des États membres -, ils devront délivrer exactement le même traitement que celui que nous nous délivrons au sein de l'Union européenne entre États membres. Et ce n'est que grâce à la coopération régionale qu'en plus, un autre tiers du PIB pourrait être généré.

Nous avons donc, un plan qui aujourd'hui, commence à porter ses fruits. Il commence à porter ses fruits. Vous le constaterez avec l'itinérance, avec les autoroutes qui seront construites. Vous verrez apparaître de nouveaux projets énergétiques dans lesquels l'Union européenne sera en position de leader."

Sándor Zsiros :

"D'après vous, quel pays sera le prochain à rejoindre l'Union européenne et quand ?"

Olivér Várhelyi :

"Je ne fais pas de pronostics de ce type. J'espère qu'au moins, un pays achèvera ses négociations d'adhésion d'ici à la fin de mon mandat."

Journaliste • Sandor Zsiros

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