En visite éclair avant l'Otan, Joe Biden vante les liens avec Londres et rencontre le roi

Le président américain Joe Biden et le roi d'Angleterre Charles III au chateau de Windsor, Royaume-Uni, le 10 juillet 2023
Le président américain Joe Biden et le roi d'Angleterre Charles III au chateau de Windsor, Royaume-Uni, le 10 juillet 2023 Tous droits réservés Susan Walsh/Copyright 2023 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Susan Walsh/Copyright 2023 The AP. All rights reserved
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Avant le sommet de l’Otan qui démarre mardi à Vilnius en Lituanie, Joe Biden a fait une halte à Londres pour rencontrer le Premier ministre britannique.

PUBLICITÉ

Les deux hommes ont notamment évoqué l'aide à l'Ukraine et sa volonté de rejoindre l'Alliance atlantique. Une hypothèse peu probable en l'état car cette adhésion signifierait que l'Otan entrerait automatiquement "en guerre contre la Russie", a balayé le locataire de la Maison blanche dans une interview à CNN, dimanche.

Une adhésion aurait des "conséquences très négatives" pour la sécurité européenne, a aussi mis en garde le Kremlin lundi, qui la considère comme une "menace" contre la Russie exigeant une "réponse claire et ferme".

Unité entre Londres et Washington

Joe Biden et Rishi Sunak ont souhaité afficher leur unité à la veille de ce sommet, le président américain vantant une relation "solide comme le roc" qui unit les deux pays. "Je ne pourrais pas rencontrer un ami plus proche et un plus grand allié", a-t-il lancé.

Etats-Unis et Royaume-Uni sont "deux des alliés les plus fermes" au sein de l'Otan, a quant à lui vanté Rishi Sunak, dont c'était la sixième rencontre avec M. Biden.

Les deux dirigeants se sont accordés sur la nécessité de "renforcer" l'Otan et de "poursuivre le soutien à l'Ukraine" pour qu'elle gagne face à l'invasion russe une "paix juste et durable", selon le compte rendu de Downing Street.

Ils ont aussi partagé le souhait que la Suède puisse accéder rapidement et pleinement à l'Otan.

Cette visite intervient pourtant deux jours après la décision des Etats-Unis de livrer à l'Ukraine des armes à sous-munitions, controversées et interdites dans nombre de pays de l'Otan.

Emboîtant le pas aux réactions embarrassées d'alliés européens, Rishi Sunak a rappelé samedi que le Royaume-Uni est signataire de la convention d'Oslo de 2008 interdisant la production et l'utilisation de ces armes, et "décourage" leur utilisation.

Rencontre entre Joe Biden et Charles III

Avec toute la pompe de la monarchie britannique, Joe Biden a été reçu en milieu de journée par Charles III au château de Windsor, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Londres, pour un thé et un échange au sujet de l'environnement.

Après une poignée de main chaleureuse avec le souverain, le président américain de 80 ans a été accueilli avec une garde d'honneur et a écouté, main sur le coeur, l'hymne américain joué par les Welsh Guards. Joe Biden a même posé sa main sur le dos du roi.

Les deux chefs d'Etat devaient surtout parler d'environnement, selon la présidence américaine, sujet sur lequel le roi est engagé de longue date et pour lequel le président américain éprouve un "respect immense", avait expliqué à bord de l'avion présidentiel le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.

Ils doivent notamment prendre connaissance des conclusions d'un forum sur les financements en faveur du climat dans les pays en développement, auquel participe à Windsor l'envoyé spécial américain pour le climat John Kerry.

Il s'agit de leur première rencontre depuis le couronnement de Charles III. Auparavant, Joe et Jill Biden avaient assisté aux funérailles de la reine Elizabeth II, décédée le 8 septembre dernier.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Erdoğan à Budapest pour approfondir les relations turco-hongroises

Soutien à l’Ukraine et adhésion de la Suède au menu du sommet de l'Otan

Qualifier Xi Jinping de "dictateur" est "absurde", répond Pékin à Biden