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Chypre commémore l'invasion turque il y a 50 ans

Cette année marque le cinquantenaire de l’invasion turque de Chypre.
Cette année marque le cinquantenaire de l’invasion turque de Chypre. Tous droits réservés EBU
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Par Euronews avec agences
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Cela fait 50 ans, cet été, que Chypre est coupée en deux : une partie turque au nord, une partie grecque au sud.

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Cette année marque le cinquantenaire de l’invasion turque de Chypre. Un demi-siècle s'est écoulé depuis les événements tragiques de l'été 1974. Une période qui a marqué et défini l’histoire moderne de Chypre.

Aujourd’hui, les pourparlers de paix restent au point mort, malgré des décennies de négociations sous l’égide de l’ONU.

Ces derniers mois pourtant, on assiste à nouveau à une reprise de contacts. En janvier, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a annoncé la nomination de María Angela Holguín Cuéllar comme son envoyée personnelle à Chypre.

Reste que la la partie chypriote grecque considère toujours la solution d'une fédération bizonale et bicommunautaire comme la seule solution viable, alors que les Chypriotes turcs préfèren la solution à deux États.

"Notre objectif à ce stade est de franchir des étapes concrètes le plus rapidement possible. C'est un fait que nous sommes confrontés à des difficultés. La position actuelle du côté turc met en avant les questions d’égalité souveraine et d’égalité de statut international comme conditions pour accepter de se réengager dans un processus. Il s'agit essentiellement d'un obstacle insurmontable car il échappe au cadre déterminé par les résolutions de l'ONU, il est en dehors du compromis historique de la fédération bicommunautaire, il est au-delà des limites d'un État unique qui doit être assuré par la solution du problème chypriote. et il n'y a aucune place pour la moindre déviation" affirme Menelaos Menelaou, négociateur pour le côté chypriote Grec.

Mais que pensent les citoyens de la situation 50 ans après l'invasion ? Giannis Ioannou, analyste au Kathimerini de Chypre, estime : "j'ai le sentiment que chaque fois que nous parlons de la solution du problème chypriote, nous devons non seulement peser les plans de solution ou les conditions dans lesquelles le problème sera résolu, mais aussi voir si nous sommes parvenus, en tant que Chypriotes grecs et Chypriotes turcs, à un accord avec l'idée d'un État coopératif commun, tout comme la République de Chypre a commencé avec sa création en 1960. J'ai le sentiment que nous n'avons pas encore accepté cette idée de coexistence en tant que société et c'est pourquoi la question chypriote reste en suspens."

Pourtant, une majorité de Chypriotes soutient la solution d’une fédération bizonale et bicommunautaire.

Il y a quelques jours, après avoir rencontré tous les acteurs, l'envoyée spéciale des nations unies a remis un rapport au Secrétaire général de l'ONU. Le contenu de ce rapport n'a pas encore été rendu public.

Selon le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, le rapport est en cours d'évaluation par Antonio Guterres afin de déterminer ses prochaines étapes.

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