Le texte provisoire soumis aux participants ne mentionne pas la fin programmée des énergies fossiles.
Au dernier jour prévu de la COP28, les partisans de la sortie des énergies fossiles tentent d'obtenir le maximum face au bloc mené par l'Arabie saoudite dans l'accord final négocié par les Emirats arabes unis.
Le dernier projet de texte mis sur la table lundi par Sultan Al Jaber est jugé trop faible par l'Union européenne, les États-Unis, les petits États insulaires et de nombreux pays sud-américains pour répondre à la crise climatique.
Ce document de 21 pages laisserait en effet toute latitude aux pays signataires de l'accord de Paris pour choisir leur manière de "réduire" des énergies fossiles, sans obligation.
Il ne fixe plus aucun objectif commun de "sortie" du pétrole, du gaz et du charbon, pourtant envisagé dans les versions antérieures.
Plusieurs ONG dénoncent un texte en deçà de l'ambition nécessaire pour contenir le réchauffement climatique.
Vers un nouveau texte
Un nouveau projet d'accord est espéré dans la journée de mardi, selon des délégués. Mais l'espoir de faire adopter un texte historique appelant à la sortie du pétrole, du gaz et du charbon le jour du 8e anniversaire de l'accord de Paris semble désormais très improbable.