The Brief from Brussels : les femmes de l’UE

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Par Grégoire Lory
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Avec la désignation d’Ursula von der Leyen et Christine Lagarde respectivement à la présidence de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne, l’UE s’engage vers la parité.

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L'Allemande Ursula von der Leyen est la première femme désignée pour devenir présidente de la Commission européenne. La parité est réalisée cette année puisque deux des quatre postes clefs de l’UE reviennent à une femme. Avec la Française Christine Lagarde, la Banque centrale européenne connaîtra aussi sa première dirigeante. Au Parlement européen les hommes restent majoritaires puisqu'ils représentent 60% des élus mais la différence entre les genres diminue. Le signal est fort, reconnait l’eurodéputée lituanienne Aušra Maldeikienė mais "je crois que le plus important est qu'elles sont compétentes et charismatiques".

Depuis 2005 la chancelière allemande, Angela Merkel, représente l'un des principaux visages de l'Union européenne. Mais derrière ces quelques figures se cache une autre réalité. Actuellement cinq Etats membres sur 28 sont conduits par des dirigeantes. Si la parité s'installe à la tête des institutions de l'Union, certaines eurodéputés déplorent d'autres faiblesses. "Nous avons un problème de représentation géographique. Il n'y pas de représentant d'Europe de l'Est", explique la députée européenne estonienne [Yana Toom](Yana TOOM).

Le lobby européen des femmes estiment qu'à travers cette répartition des genres, l'UE entre dans le 21e siècle. L'organisation demande à Ursula von der Leyen de parvenir à la parité au sein du son Collège des Commissaires. L'actuelle Commission européenne compte en effet neuf femmes sur 28.

Brèves :

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La chaîne de supermarchés britanniques Tesco lance un avertissement en cas de Brexit sans accord. Une sortie brutale du Royaume-Uni en octobre réduirait les capacités de stockage à quelques semaines des fêtes de fin d'année, explique le patron de l'entreprise Dave Lewis. L'approvisionnement en produit frais serait lui aussi difficile car Tesco importe la moitié de ses marchandises.

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Le président français défend l'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur. Emmanuel Macron dénonce ce qu'il appelle les tendances "néoprotectionnistes" qui refusent la réciprocité. De plus en plus de voix s'élèvent en France contre ce traité de libre-échange. Les producteurs et les organisations environnementales évoquent une compétition déloyale avec les quatre pays d'Amérique du Sud.

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