Pour le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier, les discussions de ce week-end n’ont pas permis de faire bouger les positions.
Il n'y a toujours pas d'avancée sur les négociations post-Brexit. Le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier, a expliqué lundi aux 27 ambassadeurs que les discussions bloquent toujours. Mais il n'est pas pour autant question de jeter l'éponge. Le ministre britannique en charge du Brexit, Michael Gove, est de retour à Bruxelles pour intensifier les contacts.
Les points d'achoppement restent les mêmes depuis des mois, la pêche et l'accès aux eaux britanniques, la concurrence équitable en particulier en matière d'aide d'Etat et la gouvernance de cet éventuel accord. Les analystes attendent de voir une possible implication des dirigeants européens pour donner un nouvel élan. "Je pense que cela pourrait être une issue pour débloquer les choses, mais ces discussions n'ont pas eu lieu et il n'en est pas question pour le moment donc j'ai peu d'espoir d'une sortie de l'impasse", regrette Jon Worth, spécialiste indépendant du Brexit.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union demandent à Michel Barnier de poursuivre les négociations. Les appels entre le Premier ministre britannique et la présidente de la Commission européenne pourraient faire avancer les discussions. Mercredi est présentée comme la date limite pour conclure un accord afin de pouvoir le valider avant la fin de l'année, autrement dit avant la fin de la période de transition. Faute de quoi ce seront les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et ses droits de douane qui seront d'application.