Des familles israéliennes demandent l’aide de l’UE

Un mur de photos des personnes retenues en otage dans la bande de Gaza
Un mur de photos des personnes retenues en otage dans la bande de Gaza Tous droits réservés AP Photo
Tous droits réservés AP Photo
Par Shona Murray
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le Hamas compte encore 173 otages depuis l’attaque lancée le 7 octobre contre Israël. Certains membres des familles concernées ont fait le déplacement à Bruxelles pour demander aux 27 de faire pression sur le Qatar pour obtenir leur libération.

PUBLICITÉ

Israël a repris son offensive dans la bande de Gaza après une pause des hostilités. Pendant cette trêve de quelques jours, une centaine d'otages a été libérée par le Hamas, principalement des enfants, des femmes et des personnes âgées.

173 personnes sont encore retenues par le mouvement islamiste palestinien. Certaines familles se sont déplacées à Bruxelles pour demander à l'Union européenne de peser de tout son poids auprès du Qatar afin d'obtenir de nouvelles libérations.

Alon fait parties des Israéliens enlevés. Son frère Yonatan a perdu tout contact avec lui peu après l'attaque de son kibboutz par le Hamas.

"A 10 heures, mon jeune frère Alon m'a envoyé un message indiquant que des terroristes se trouvaient dans sa maison. Il m'a dit qu'il était assis tranquillement dans sa chambre forte. Je lui ai envoyé un message pour lui dire que je l'aime et qu'il était fort. Et il m'a envoyé un emoji cœur", raconte Yonathin.

La famille a d'abord cru qu'Alon avait été tué par le Hamas. Mais une semaine plus tard, elle a appris son enlèvement et sa détention dans la bande de Gaza. Toutefois, ses proches n'ont pas plus de précisions.

Yanit a aussi fait le déplacement à Bruxelles pour demander la libération de sa soeur, Doron, âgée de 30 ans. Alors que Yanit protégeaient les deux jeunes enfants de sa soeur, elle a reçu un message de Doron qui explique qu'elle s'était cachée sous un lit.

"J'ai immédiatement parlé à ma sœur, elle m'a dit qu'elle avait peur ; elle était seule sous le lit dans la pièce sécurisée. À 10 h 20, elle a parlé à ma mère, elle lui a dit à quel point elle avait peur, les terroristes entraient dans la maison. L'appel a été interrompu en plein milieu", explique Yanit.

Yanit n'a aucune information. Mais Doron a besoin de médicaments et ses proches ne savent pas si le Croissant rouge a pu lui fournir son traitement.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Guerre en Ukraine : nouvelles attaques russes contre le secteur énergétique, Kyiv lance des drones d

Les élections européennes menacées par les actions d'espionnage de Moscou et Pékin ?

L'Espagne suspendue à la décision de Pedro Sánchez de démissionner ou pas