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Le PPE reste le premier groupe au Parlement européen sur fond de gains de l'extrême droite

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen au siège du PPE à Bruxelles, Belgique, dimanche 9 juin 2024.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen au siège du PPE à Bruxelles, Belgique, dimanche 9 juin 2024. Tous droits réservés AP Photo/Geert Vanden Wijngaert
Tous droits réservés AP Photo/Geert Vanden Wijngaert
Par Vincent Reynier et Olivier Tolachides, Euronews avec AP
Publié le Mis à jour
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Selon les premiers résultats, le Parti populaire européen de la présidente sortante de la Commission, Ursula von der Leyen, reste le premier groupe au Parlement européen. Les gains de l'extrême droite entraînent des défaites retentissantes pour Macron et Scholz.

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Le PPE reste le premier groupe au Parlement européen avec 189 sièges, selon les dernières estimations de 23h25. Suivent les sociaux-démocrates (135 sièges), Renew Europe (80 sièges), la droite dure CRE (72 sièges) l'extrême droite ID (58 sièges) et les Verts (52 sièges).

Les partis d'extrême droite ont réalisé des gains importants, infligeant des défaites retentissantes à deux des dirigeants les plus importants de l'Union : le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz.

En France, le Rassemblement national de Marine Le Pen a dominé dans les urnes, à tel point que M. Macron a immédiatement dissous l'Assemblée Nationale et appelé à de nouvelles élections les 30 juin et 7 juillet. Il s'agit d'un risque politique énorme, car son parti pouvait subir d'autres pertes, ce qui entraverait le reste de son mandat présidentiel, qui s'achève en 2027.

Mme Le Pen a été ravie d'accepter le défi : "Nous sommes prêts à exercer le pouvoir si les Français nous font confiance"

L'extrême droite s'impose également en Italie et en Autriche. Les conservateurs sont en tête en Allemagne, en Grèce et de justesse en Espagne.

En Allemagne, le pays le plus peuplé du bloc des 27, les projections ont indiqué que l'AfD a surmonté une série de scandales impliquant son principal candidat pour atteindre 16,5 %, contre 11 % en 2019. À titre de comparaison, le résultat combiné des trois partis de la coalition gouvernementale allemande a à peine dépassé les 30 %.

Scholz a subi un sort si ignominieux que son parti social-démocrate, établi de longue date, s'est retrouvé derrière l'Alternative pour l'Allemagne, un parti d'extrême droite, qui a bondi à la deuxième place. « Après toutes les prophéties de malheur, après le tir de barrage de ces dernières semaines, nous sommes la deuxième force la plus puissante », a déclaré Alice Weidel, chef de file de l'AfD, en pleine jubilation.

Dans l'ensemble de l'UE, deux groupes traditionnels et pro-européens, les démocrates-chrétiens et les socialistes, sont restés les forces dominantes. Les gains de l'extrême droite se sont faits aux dépens des Verts, qui devraient perdre une vingtaine de sièges et retomber à la sixième place de la législature. Le groupe Renew de M. Macron, favorable aux entreprises, a également perdu beaucoup de terrain.

Pendant des décennies, l'Union européenne, qui trouve ses racines dans la défaite de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste, a confiné la droite dure aux marges politiques. Grâce à ses bons résultats lors de ces élections, l'extrême droite pourrait désormais devenir un acteur majeur sur plusieurs axes de la politique européenne, allant de l'immigration à la sécurité en passant par le climat.

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