Ce vendredi, les autorités birmanes ont libéré 34 prisonniers politiques, dont un ressortissant néo-zélandais, du principal centre de détention du
Ce vendredi, les autorités birmanes ont libéré 34 prisonniers politiques, dont un ressortissant néo-zélandais, du principal centre de détention du pays, la prison d’Insein. A terme, plus d’une centaine de personnes devraient sortir des geôles birmanes de manière progressive. “Je ne serai pas pleinement satisfait tant que le gouvernement les libérera séparément”, indique Aung Min Kyaw, un prisonnier politique qui vient d‘être libéré . “Je veux que tous les militants, prisonniers politiques, étudiants, paysans et ouvriers soient relâchés”.
#US urges outgoing #Burma govt to free political prisoners
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— The Irrawaddy (@IrrawaddyNews) 19 Janvier 2016
Les militants réclament une amnistie générale, après cette inflexion du Président Thein Sein, premier dirigeant à succéder à la junte militaire en 2011. Mais ils placent désormais leurs espoirs dans la nouvelle ère politique qui s’annonce avec l’arrivée au pouvoir de la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND). “Je crois vraiment que nos problèmes vont s’améliorer”, estime un autre activiste et ancien détenu, Bo Thein, “car notre pays sera désormais placé sous l’autorité d’Aung San Suu Kyi.”. Le 1er février prochain, le Parlement birman tiendra sa première session issue des élections de novembre dernier. Des députés qui devraient désigner Aung San Suu Kyi à la tête du pays. L’ancienne dissidente et secrétaire générale de la LND, assignée à résidence pendant plus de vingt ans par la junte militaire, était sortie grande vainqueur du scrutin des législatives. Près de 129 prisonniers politiques étaient incarcérés en Birmanie étaient incarcérés décembre, d’après l’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP).