Interviewé par euronews à Paris, le chef de la diplomatie cubaine Bruno Rodríguez Parrilla évoque les nouvelles relations avec Washington depuis l'annonce, il y a un an, du rétablissement des rel
Notre journaliste Luis Carballo a rencontré à Paris le ministre cubain des Affaires étrangères à l’occasion de la visite historique du président cubain, Raul Castro, cette semaine en France. Bruno Rodríguez Parrilla évoque la nouvelle ère qui s’ouvre pour Cuba, depuis le rétablissement l’an passé des relations diplomatiques entre Washington et La Havane.
Luis Carballo, euronews : Les Américains vous ont-ils donné une date pour la fin des sanctions. Selon vous, cette date sera-t-elle annoncée avant que Barack Obama ne quitte la Maison-Blanche ?
Bruno Rodríguez Parrilla : “Il n’y aura pas de normalisation tant que l’embargo n’aura pas totalement pris fin. C’est une décision qui doit être prise au niveau du Congrès. Cela dit, le président américain a des pouvoirs exécutifs très larges qu’il pourrait utiliser pour modifier de façon substantielle l’embargo.”
Luis Carballo, euronews : Il y a des élections aux Etats-Unis cette année. Pensez-vous que le successeur d’Obama pourrait remettre en cause le dégel amorcé entre les deux pays. Quel est le meilleur candidat pour Cuba ?
Bruno Rodríguez Parrilla : “Chaque candidat, quel qu’il soit, se retrouvera face à une situation sans précédent, concernant les relations entre les Etats-Unis et Cuba. Car aujourd’hui, nous sommes en train de construire des relations totalement nouvelles.”
Il y a an, les Etats-Unis et Cuba mettaient fin à un demi-siècle de gel diplomatique, ce qui s’est notamment traduit par la réouverture des ambassades. Mais de nombreux sujets de discorde subsistent entre Washington et La Havane.
Retrouvez l’intégralité de cette interview dès demain soir, 21h45 (heure de Paris), dans The Global Conversation.