À entendre les 28, réunis hier en sommet à Bruxelles, il ne reste plus qu‘à finaliser les détails d’un accord avec la Turquie pour empêcher les
À entendre les 28, réunis hier en sommet à Bruxelles, il ne reste plus qu‘à finaliser les détails d’un accord avec la Turquie pour empêcher les candidats à l’immigration de franchir les portes de l’espace Schengen.
“Les négociations ont été difficiles. Prochaine étape, le sommet européen des 17 et 18 mars auquel la Turquie participera”, précise Gülsum Alan, membre du bureau d’Euronews à Bruxelles.
Crise des migrants – Le sommet UE-Turquie délivre un résultat en demi-teinte https://t.co/tGqwnXikTS
— RTBF info (@RTBFinfo) 8 mars 2016
Le président du Conseil européen, a confirmé qu’un système d”‘échange” de migrants allait être mis en place. “Le chef du gouvernement turc accepte le principe d’un retour rapide de tous les migrants venant de Turquie pour aller en Grèce, et qui n’ont pas besoin de protection internationale. L’Union soutiendra la Grèce en assurant un vaste système complet de retours rapides en Turquie. Toutes les décisions prises envoient un message clair : le temps de l’immigration clandestine en Europe est révolu.”
Le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, serait donc prêt à reprendre les demandeurs d’asile syriens qui ont entrepris la périlleuse traversée de la mer Egée vers la Grèce. “Notre objectif, dit-il, est de décourager l’immigration illégale, lutter contre le trafic d‘êtres humaines, et aider les gens qui souhaitent venir en Europe en encourageant l’immigration légale de façon disciplinée”.
En échange, les Européens s’engageraient, pour chaque migrant renvoyé en Turquie, à transférer un demandeur d’asile depuis la Turquie vers le territoire de l’UE.
Le message aux migrants est clair : les migrants économiques seront renvoyés, et les demandeurs d’asile auront la possibilité d’entrer offciellement dans l’Union européenne.
Certains Etats membres doutent néanmoins de la légalité et de la faisabilité du dispositif de renvoi vers la Turquie. Ils dénoncent la bases d’un accord “flou”, d’autant plus qu’Ankara exige, notamment, trois milliards d’euros supplémentaires pour financer ce plan.