Israël accuse les manifestants de violences et d'avoir voulu forcer la frontière par la force.
De nouvelles violences ont éclaté vendredi à la frontière entre la bande de Gaza et Israël.
Plusieurs milliers d'habitants de Gaza se sont de nouveau rassemblés à la frontière pour réclamer le droit au retour des Palestiniens chassés de leurs terres lors de la création d'Israël en 1948.
Mais la manifestation a rapidement tourné à l'affrontement avec l'armée israélienne.
Bilan : au moins un mort et une trentaine de blessés côté palestinien. Ces derniers sont accusés d'avoir tenté de forcer la frontière et d'avoir lancé des cocktails Molotov.
Depuis le début de ce mouvement de protestation en mars dernier, 34 Palestiniens ont été tués et des centaines blessés par l'armée israélienne, selon les secours à Gaza.
Vendredi Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU a demandé l'ouverture d'une enquête indépendante et transparente sur ces évènements.
Les responsables du Hamas, considéré comme organisation terroriste, ont indiqué qu'ils comptaient maintenir la mobilisation jusqu'au 14 mai, date prévue pour le transfert de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem.
Avec Agences