Golan : la décision contestée de Trump

Il ne manquait plus qu'une signature : quatre jours après son annonce de reconnaître la souveraineté d'Israël sur la partie occupée du Golan, Donald Trump a paraphé le décret d'application ce lundi.
Un soutien au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, en visite à Washington, à deux semaines d'élections à l'issue incertaine dans l'Etat hébreu.
"Au cours de la longue histoire du peuple juif, il y a eu une poignée de proclamations faites par des dirigeants non-juifs au nom de notre peuple sur nos terres", a rappelé le Premier ministre israélien. "Cyrus le Grand, le grand roi perse, Arthur Balfour, le Président Truman et le Président Donald Trump".
Cette décision du président américain constitue un revirement majeur dans la politique menée par les Etats-Unis.
Israël a annexé une large partie du plateau du Golan il y a 38 ans, après avoir conquis ce territoire syrien à l'issue de la guerre des Six Jours, en 1967. Une annexion jamais reconnue par la communauté internationale.
Damas dénonce une "violente attaque contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie". Des critiques auxquelles se joignent Moscou et la Ligue Arabe.